Le TaaS, vous connaissez ? Peut-être pas, mais sachez que les grands décideurs de l’automobile, eux, savent très bien de qui il s’agit. Car c’est le genre de phénomène qui peut les envoyer à la casse. Voici le Transport as a Service ou encore le Transport en tant que Service, en clause Molière. Un vrai danger pour le modèle établi et un réel enjeu. Ce n’est pas cette dernière étude qui va dire le contraire.
La firme spécialiste des équipements high-tech vient d'obtenir l'approbation du gouvernement sud-coréen pour tester des véhicules autonomes sur route ouverte. Les bruits de couloir indiquent que des Hyundai seront équipées de capteurs et de caméras pour l'expérience.
Peugeot a parié sur une alliance avec l’Américain nuTonomy mais il est un voisin du lion de Sochaux situé à Lyon qui ne souffre d’aucun complexe dans le domaine des navettes sans chauffeur. Celles-là même qui nous promettent une nouvelle ère dans les déplacements urbains. Navya a pris ce cap et suit sa bonne étoile. L’entreprise née en 2014 espère carrément quintupler son chiffre d’affaires dès cette année.
Qu’on se le dise, les voitures autonomes vont prendre de plus en plus d’indépendance dans notre circulation quotidienne. L’avenir est déjà en marche et comme ce sera le progrès d’abord, les alliances, c’est maintenant. La conduite insoumise ne sera plus qu’un souvenir à terme. C’est le programme et l’élection est assurée. Le groupe français PSA a donné un nouveau signal en s’alliant avec l’américain nuTonomy. Mais pour autant, l’enseigne tricolore ne renonce pas à ses propres études en cours. Explication.
Le SUV compact du lion sera bientôt capable d'affronter la circulation sans conducteur. Mais cela se passera à Singapour, après la signature d'un partenariat avec nuTonomy, spécialiste de la conduite autonome.
Google met à disposition des habitants de Phoenix, en Arizona, une flotte de 500 voitures autonomes pour leurs trajets du quotidien. Une expérimentation grandeur réelle censée permettre au géant de la high-tech de reprendre une longueur d’avance sur ses concurrents.
Après Apple et Google, il ne manquait plus qu'un géant américain : Amazon. Ce dernier annonce enfin s'intéresser à la voiture autonome, mais pas forcément en tant que fabricant. Amazon désirerait tester la livraison autonome.
Apple a donc obtenu la licence pour tester un véhicule autonome sur les routes de Californie. Un quitus qui remet en route le projet automobile de la firme à la pomme en l’associant à des marques automobiles. Le tout dans une démarche qui fait florès. Pour autant, l’Apple Car à l’horizon 2020 est-elle redevenue d’actualité ? Peut-être pas. Car après l’euphorie de l’annonce des essais maintenant possibles est arrivée la déception de la nouvelle au sujet des véhicules qui seront utilisés pour ces expériences.
On pensait que le projet Titan du géant Apple destiné à développer l’idée d’une voiture autonome était un colosse au pied d’argile. Mais depuis quelques semaines, on se dit que, finalement, cette démarche, c’est du béton. Voilà que la firme à la pomme croque à nouveau le sujet en obtenant l'autorisation de tester des voitures autonomes en Californie.
La voiture autonome est toujours la grande idée du moment. Cependant, cette marche vers cet engin qui roule tout seul a des airs du vol d’Icare. Plus on croit se rapprocher de la solution, mieux on s’y brûle les ailes. Las accidents arrivent, montrant que la mise au point est en cours. Mais l’intérêt est là au point que des projets, tel le Phénix, voudraient comme renaître de leurs cendres. Ainsi celui d’Apple. Qui ne serait plus tout seul.