Pour les Zones à Faibles Émissions (ZFE) et l’extension des restrictions de circulation, c’est un vrai coup de freins. Alors qu’une nouvelle phase a été entamée en ce début de mois de juin, le Sénat vient de repousser l’échéance de 2025 à 2030 pour les véhicules Crit’Air 3, 4 et 5. Mais ce n’est pas tout.
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À partir de demain, mardi 1er juin, de nouvelles restrictions de circulation entrent en vigueur dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Les véhicules possédant une vignette Crit’Air 4 n’auront ainsi plus la possibilité de circuler dans ces zones, qui comprennent notamment 70 communes du Grand Paris. Une aberration pour de nombreux motards.
Selon un communiqué de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), le Ministère des Transports a reconnu que la mise en place du contrôle technique moto annoncée pour 2022 n’aurait pas lieu. Le contrôle technique pourrait toutefois être remplacé par un « contrôle visuel » de sécurité et d’un contrôle du bruit et de la pollution des deux-roues motorisés.
Cette fois, il semble difficile d’y couper. La directive 2014/45/UE a déjà été votée et préconise une mise en place d’un contrôle technique moto et scooter à compter du 1er janvier 2022. Une décision qui fait bondir de nombreux motards français, qui sont appelés à faire entendre leurs voix, et le reste, les 10 et 11 avril à l’occasion de manifestations organisées un peu partout en France par la Fédération Française des Motards et Colère (FFMC).
Encouragé par le comité Transport et Tourisme du Parlement européen, le contrôle technique des deux et trois-roues motorisés pourrait être mis en place en France dès 2022. Une échéance qui paraît toutefois illusoire.
Après cinq ans d’expérimentation dans onze départements, l’interfile a été abandonnée. Simplement temporairement puisque la Sécurité Routière a annoncé que de nouvelles expérimentations allaient démarrer dès cet été.
Ce n’est pas une nouveauté, Anne Hidalgo ne voit pas vraiment les deux-roues motorisés d‘un bon œil. Récemment réélue à la tête de la Mairie de Paris, elle compte bien faire payer le stationnement aux motos et scooters.
Pour sa deuxième édition, la Journée nationale du Partage de la Route se tiendra ce samedi 18 juillet. Les associations « 40 millions d’automobilistes », « Fédération Française des Motards en Colère » et « Mon Vélo est une Vie » renouvellent l’initiative lancée l’année dernière et qui vise à favoriser le respect entre usagers et l’apaisement des comportements sur la route. Vaste programme.
Anne Hidlago officiellement réélue, la question de la pratique de deux-roues motorisés va inévitablement revenir sur le tapis d’ici peu. Parmi les mesures phares qui pourraient être prises à l’encontre des motos et scooters, l’édile prévoit notamment de faire payer le stationnement à Paris. Une mesure qui commence à faire grincer des dents.
C’est le branle-bas de combat dans le secteur auto. Il faut à tout prix sauver le secteur, en proie à de grosses difficultés suite à la crise sanitaire du coronavirus. L’État vient ainsi d’annoncer une série de bonus écologiques conditionnés à l’achat de véhicules électriques. Des aides dont ne bénéficie toujours pas le secteur de la moto électrique.