2. Toyota BZ4X (2023) - Sur route : dans la moyenne
Pour animer le BZ4X, Toyota a choisi une offre simple avec un moteur de 204 ch pour la version 2 roues motrices (traction) et deux moteurs, un sur chaque essieu, pour la version quatre roues motrices développant 217 ch. Dans les deux cas, c’est une batterie de 71,4 kWh (bruts) qui se charge de les alimenter. Toyota annonce une autonomie allant de 470 à 516 km selon la version choisie.
Lors des premiers essais, réalisés l’an dernier, nous n’avions pas trouvé le japonais convainquant en matière de performances énergétiques. Les premiers clients américains non plus. Toyota a stoppé la machine et procédé à de nombreuses améliorations. Le fabricant a premièrement modifié l’affichage du niveau de charge de la batterie, désormais exprimé en pourcentage. Ensuite, il a procédé au réajustement de la réserve. Dorénavant, lorsque le niveau de charge affiché au tableau de bord sera au plus bas, il restera environ 4 % dans la batterie, ce qui augmentera l’autonomie d’une dizaine de kilomètres environ pour aller se charger. La gestion du système de chauffage a été revue pour être moins énergivore.
Est-ce que ces améliorations profitent à l’efficience du BZ4X ? Le japonais n’en devient pas un chameau pour autant, mais c’est mieux. Nous avons relevé aujourd’hui une moyenne de 20 kWh/100 km, sur un parcours mixte composé équitablement de route, d'autoroute et de ville, soit une autonomie réelle d’environ 350 km, ce qui le place dans la fourchette moyenne de sa catégorie.
Les performances sont amplement suffisantes au quotidien, le conducteur n’est jamais en déficit de puissance avec des accélérations vives et des reprises assez vitaminées. Pratique, la version 4x4 dispose d’un mode tout-terrain. Vous n’en ferez pas un baroudeur mais sur la neige, ça peut être précieux !
Le châssis du SUV japonais se montre plaisant et facile à prendre en main. L'amortissement est bien calibré et compense la masse importante (2 tonnes) dans les virages. Le confort est de bonne tenue, alors que le freinage (régénératif) offre une sensation plutôt naturelle.
Le système de régénération s’avère en revanche basic. Il n’est pas adaptatif et n'autorise pas plusieurs niveaux. Il se matérialise par une timide régénération au lever de pied et au freinage. Autre grief pénalisant pour les longs trajets, il n’y a pas de planificateur de voyage.
Jusqu’ici le logiciel du BZ4X limitait la puissance de recharge rapide (150 kW) après deux sessions effectuées dans les 24 heures afin de préserver la durée de vie de la batterie. Un élément pénalisant pour les départs en vacances par exemple. Désormais, le nombre de charges successives sans limitation sera de 3,8 en 24 heures. Bonne nouvelle, également, de série, le BZ4X dispose désormais d’un chargeur embarqué de 11 kW. Nous avons eu l'occasion de réaliser une charge rapide (DC) dans une station Fastened. Nous avons observé une pointe à 130 kW et une moyenne de recharge aux alentours 85 kW.
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