Cadillac présentait au Mondial l'ATS dans le but de s'immiscer dans la meute des autos premium déjà présentes sur le marché. Face à la concurrence allemande principalement, mais aussi japonaise, il était impératif pour Cadillac d'élever le niveau dans tous les domaines pour ne pas se planter royalement. Si vous avez suivi l'essai d'Olivier Pagès, vous avez dû vous rendre compte que la mission semble plutôt réussie et que l'auto est une bonne surprise. Mais que vaut-elle en version haut de gamme face à ses concurrentes allemandes directes ? Motor Trend nous apporte une ébauche de réponse avec un comparatif BMW 335i/Mercedes C350/Cadillac ATS, trois berlines haut de gamme motorisées par un six cylindres dont la puissance tourne autour des 300 ch.

Sur la route, Motor Trend est finalement assez dur avec la BMW. Précisons d'emblée que le magazine est plutôt habitué à encenser les productions bavaroises, y compris face aux autos américaines. La trop grande souplesse de la direction et du châssis dégrade le plaisir de conduite. Même si l'auto est la plus performante des trois (et aussi la plus chère aux Etats-Unis), le tout est réellement aseptisé. La seconde place est attribuée à la Mercedes, qui propose une conduite moins assistée et plus amusante. La première place est manquée de peu par l'auto à l'étoile à cause de son ancienneté comparée aux deux autres. L'ATS remporte donc cet embryon de comparatif grâce à son châssis rigide, joueur, sa direction plus directe. Même si la clientèle habituée de Cadillac risque de ne pas être emballée par le comportement plus sportif de l'ATS, de nouveaux clients pourraient bien être séduits, et c'est bien là ce que souhaitait Cadillac.

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