Au final, il y a ceux qui trouveront qu’il en fait trop : une monture trop rustre pour flâner le long de la Croisette, et ceux qui jugent qu’il n’en fait pas assez : un outil pas suffisament affûté sur circuit. Entre les sportives un peu plus radicales -et moins chères- de chez Lotus et Catheram et une Porsche Boxter S (ou GTS, au tarif du Spider Alfa) moins sportive mais plus pratique au quotidien, l’avenir nous dira s’il y a bien une place à prendre pour le spider 4C. A moins qu’Alpine ne vienne mettre tout le monde d’accord… Le positionnement de la nouvelle découvrable du Biscione nous paraît toutefois plutôt fûté car il évite la concurrence directe d’Audi, BMW, Jaguar et Mercedes.


En tout cas, on ne trouve pas le compromis si boiteux que ça et on applaudit aux sensations et à la relative efficacité du comportement procurées par le Spider, qui restent très proches du coupé grâce au supplément de poids limité à une quarantaine de kilos et la rigidité de la caisse préservée. On déplore une isolation phonique de la capote légèrement insuffisante, et une fois ce couvre-chef rangé dans le coffre, la quasi-absence de place pour les bagages : une veste, un tout petit sac souple et plus rien pour la combinaison et le casque. Les griefs déjà formulés à propos du coupé comme la direction déroutante, le moteur éteint dès 6 000 tours, la finition ou la boîte de vitesses double embrayage moins réussie que la PDK de Porsche restent de vigueur. S’y ajoute celui de la différence de prix, près de10 000 €, que l’on a bien du mal à s’expliquer…