Le « ministre de l'Intérieur m'a demandé où je voulais aller, j'ai dit "il y a un poste qui m'intéresse et qui vient de se libérer" », celui de Délégué interministériel à la Sécurité routière
Frédéric Péchenard, à l'AFP, le 21 juin 2012.
Dix-huit mois plus tard...
« Je veux continuer à être utile, à servir. Voilà pourquoi je m’engage en politique »
Frédéric Péchenard, au JDD, le 8 décembre 2013.
Ça se passe comme ça en politique… Frédéric Péchenard, ami d'enfance de Nicolas Sarkozy, ancien patron de la police nationale sous la présidence de ce dernier, est devenu délégué interministériel à la Sécurité routière sous François Hollande. En clair, il est devenu le bras droit de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, en matière de Sécurité routière... Avant qu'il ne rende son tablier, début décembre, pour se lancer dans la bataille des municipales aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) et de l'UMP. En l'occurrence, c'est dans le XVIIe arrondissement de Paris qu'il se présentera. Retour sur cette entrée en lice avec BFM TV :
C'est dans le Journal officiel du 6 décembre dernier que nous avons ainsi appris que Frédéric Péchenard avait demandé à être démis de ses fonctions. Mais pour les inquiets, qu'ils se rassurent : s'il a certes bien été « nommé préfet hors cadre » (au contraire de l'ancien directeur de l'Antai qui ne payait pas « ses » PV), le ministre de l'Intérieur lui a trouvé tout de suite une place à l'Inspection générale de l'administration (IGA). Sans doute, était-il nécessaire de le ménager, en prévision de la bataille qu'il doit mener aux « amis » parisiens...
Sur les thèmes liés aux conducteurs et à l'automobile, Monsieur Péchenard déclare alors vouloir « doubler le nombre de caméras de vidéosurveillance », a-t-il fait savoir au JDD. Il suggère également d’affecter les pervenches « à la lutte contre les incivilités, à la circulation ou aux problèmes d’insalubrité ».
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