Ces deux lettres symbolisent bien plus qu’un simple véhicule. Le roadster Mercedes SL perpétue une histoire entamée à la fin des années 50 avec la version découvrable du mythique 300 SL. Depuis, six générations se sont succédées avec plus ou moins de succès dans un segment où la concurrence directe est rarissime. Avec une moyenne annuelle de 25 000 ventes mondiales (dont 17 % en version AMG), Mercedes entend bien conserver son leadership en lui affiliant la nouvelle identité visuelle du groupe.
C’est d’ailleurs sur thème que le SL nous a la plus chagriné. La nouvelle face avant perd de son charme latin. La calandre trois barrettes et les double optiques rondes disparaissent au profit d’un nouveau design plus contemporain et plus rude. A l’allemande. En témoignent la calandre nid d’abeille, la baguette chromée et surtout ces nouveaux projecteurs qu’on croirait tout droit empruntés au coupé CLS. Le double bosselage sur le capot est un clin d’œil au passé (300 SL) alors que les nouvelles ouïes latérales font allégeance au grand frère actuel, le SLR Mc Laren. Pour le reste on retiendra le nouvel échappement trapézoïdale et le pare-choc au look de diffuseur.
Dans l’habitacle pas de révolution mais quelques rafraîchissements. Nouveau combiné d’instrumentation, nouveau volant trois branches et nouveau coloris de cuir. L’accès au roadster est toujours aussi difficile compte tenu de sa posture ramassée. Le niveau de finition et la qualité des matériaux employés (cuir et aluminium) nous confirment qu’on est effectivement à bord d’un véhicule de luxe. Comble de cette impression, les aérateurs de nuque (Airscarf) disposés dans les appuies têtes. Sinon l’équipement reste inchangé par rapport à l’ancien modèle hormis l’éclairage adaptatif et les projecteurs bi-xénons.
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