Lancée en 2009, la Panamera a représenté la deuxième vague d’élargissement de la gamme Porsche après le Cayenne et ce au grand dam des puristes de la marque. Même si les gènes Porsche sont évidents, on ne peut pas dire que cette Panamera fasse l’unanimité en raison notamment d’un dessin assez pataud et d’une esthétique très particulière qui tranchent avec les productions de la firme au blason. Malgré ces lignes, la Panamera a su se faire une place sur le segment des grandes berlines de luxe puisqu’elle s’est écoulée à 30 000 exemplaires dans le monde depuis son lancement dont plus de 1 000 en France. L’an passé, elle était même la seconde berline de luxe la plus vendue dans l’Hexagone derrière la Mercedes Classe S mais devant les BMW Série 7 et les Audi A8.
Vous avez dit imposante ? Normal avec une longueur de près de 5 m.
Indéniablement la Panamera en impose. Il faut préciser qu’il s’agit de la plus grande berline de sa catégorie (4,97 m) mais aussi la plus large. Inutile de dire qu’elle est loin de passer inaperçue et que les manœuvres demandent un minimum d’attention d’autant plus que la rétrovision arrière est mauvaise et que les caméras de recul sont en option. Porsche aurait pu faire un petit effort dans ce domaine. Comme nous l’avions précisé lors de notre premier essai, la Panamera est une vraie grande routière. Ceux qui en doutent n’ont qu’à prendre place à l’arrière pour en être convaincus. A condition de n’être que deux et de se montrer tolérant sur l’accès un peu tortueux en raison de la hauteur de caisse plus que réduite. Une fois à bord, on est conquis par les sièges individuels particulièrement enveloppants et confortables et l’espace aux jambes qui est l’un des meilleurs de la catégorie. Mais cela n’est pas suffisant apparemment puisque, Porsche prévoit prochainement la commercialisation d’une version limousine qui serait allongée d’une dizaine de centimètres pour les marchés asiatiques et arabes.
La version hybride que nous avons eue aujourd’hui entre les mains ne diffère en rien sur le plan esthétique si ce n’est les trois logos hybrides implantés sur les portes et le coffre. Dans l’habitacle, la principale spécificité porte sur la réduction de la capacité de chargement qui perd une centaine de litres en raison de l’installation des batteries sous le coffre. Il propose donc aujourd’hui un volume de 1 153 l. L’équipement s’enrichit pour sa part de la suspension pneumatique adaptative.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération