L’Avensis n’a jamais capté l’attention par ses lignes ensorceleuses. Son credo à elle, c’est la fiabilité. Due à une qualité de fabrication rigoureuse chère à la marque et une solidité dans le temps incontestable. Le centre de style de Toyota Europe, situé à Sofia Antipolis, a persisté dans cette voie en habillant son nouveau modèle d’une robe très conservatrice. On regrette d’ailleurs ce manque fantaisie. Mais le design, n’a pas empêché sa devancière d’avoir une carrière des plus honnêtes. En ce qui concerne le gabarit, notre berline s’embourgeoise d’une trentaine de kilos pour 50 petits millimètres supplémentaires. Les voies avant et arrière s’élargissent toutes deux au profit d’une meilleure stabilité.
La qualité de fabrication revendiquée par Toyota est effectivement palpable lorsque l’on franchit le seuil de l’habitacle. Les matériaux sont soignés et la finition proche voire similaire aux standards haut de gamme. La petite famille appréciera d’autant plus l’espace généreux proposé aux places arrière et le volume de coffre de 509 L qui la situe dans le haut de la catégorie devant Laguna et 407. Même s’il est vrai que pour nous, Européens, cette configuration tricorps entache la modularité globale. Les mécontents pourront se rabattre sur la version SW facturée 1000 € de plus.
Le haut niveau de sécurité (active et passive) proposé de série par l’Avensis risque de peser sur l’intention d’achat, puisque la berline « généraliste » fait aussi bien que sa compatriote « premium », Honda Accord. De série cela commence par l’ESP (VSC chez Toyota), l’assistance au freinage d’urgence, et 7 airbags. Le Pack sécurité Active Plus, facturé 2 300 € supplémentaires, vous donne droit au régulateur de vitesse adaptatif qui maintient les distances de sécurité, d’une alerte au franchissement de file, d’une aide au maintien sur la file (action sur direction) et pour finir du LKA ou système pré-collision.
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