Essai vidéo - BMW Série 7 : bienvenue dans le futur

« On n’arrête pas le progrès ». La nouvelle Série 7 de BMW applique mieux que quiconque cette maxime centenaire en proposant pour cette 6e génération près d’une demi-douzaine de technologies en première mondiale : conduite autonome, clé tactile, commandes gestuelles, feux laser, etc. La bavaroise ne compte plus jouer les seconds rôles sur le marché de la grosse berline premium dominé par la Mercedes Classe S.

Le format n’évolue quasiment pas avec toujours deux versions au catalogue, l’une « courte » de 5,10 m et l’autre « limousine » dont l’empattement gagne 14 cm (5,24 m). Malgré des dimensions similaires, elle parvient à perdre près de 130 kg (à partir de 1 725 kg) en faisant appel à de la fibre de carbone, placée en renfort sur les arches de toit. Le design est quant à lui sans surprise. L’allemande adopte le regard de ses petites sœurs (BMW Série 3 et Série 4 notamment) avec, à la différence, la possibilité de recevoir (en option) des feux à faisceau laser qui permettent d’éclairer jusqu’à 600 mètres sans éblouir. La partie arrière s’agrémente quant à elle d’un jonc chromé sur toute la longueur et d’optiques modernisées à LED.

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À bord, c’est un mélange de classicisme et de modernité. Le cockpit reste très « BMW » : orienté vers le conducteur, mais toutes les commandes ont été remises au goût du jour. L’affichage de l’instrumentation est numérique, les commandes de confort (clim’, chauffage, parfum d’ambiance) sont tactiles et la gestion de l’interface multimédia s’effectue par gestuelle. C’est d’ailleurs l’une des plus grosses innovations proposées. Via une caméra située sous le rétroviseur, le conducteur gère d’un geste le volume, les appels et les favoris un peu à la manière de « Minority Report ». La clé intelligente, sorte d’IPod Nano, vous informe en temps réel sur l’autonomie restante, le verrouillage du véhicule et vous permet de programmer à distance la ventilation, etc. Comme tout gadgets du genre, son autonomie dépend de l'utilisation, elle peut varier d’une journée à 3 semaines et se recharge par induction dans le logement situé dans l’accoudoir, de la même manière que votre téléphone si ce dernier est compatible avec ce type de recharge. Mais ce n’est pas tout, cette clé vous permet de stationner votre Série 7 depuis l’extérieur comme une voiture télécommandée (voir page suivante). Le contenu technologique est tellement vaste et complexe (voir page suivante) que la Série 7 risque davantage un virus informatique qu’une panne classique.

Quoi qu’il en soit, force est de constater que BMW frappe (très) fort dans le domaine de la technologie embarquée par rapport à la concurrence puisqu’elle est la seule à proposer ce genre de système parmi la soixantaine d’assistances à la conduite qu’elle propose en parallèle. Nul doute que les prochaines générations d’Audi A8 ou de Mercedes Classe S nous réservent encore mieux mais au final cette course à l’innovation s’avère bénéfique pour l’acheteur de voiture lambda qui verra apparaître ces technologies dans les prochaines années. Exactement comme la haute couture et le prêt-à-porter.

Dans ce genre de véhicule destiné aux hommes d’affaires, les places arrière se démarquent par un traitement exclusif. Ici, les deux sièges individuels bénéficient de la ventilation, de huit programmes de massage et celui de droite autorise une position « aviation » semi-allongée avec un repose-pieds qui se déploie électriquement. C’est désormais une tablette tactile (et nomade) intégrée à l'accoudoir central qui se charge de régler tous les éléments de confort et de connectivité mis à la disposition du passager (TV, Wi-Fi, sono, etc.). Quelle que soit la place que l'on occupe, le traitement est irréprochable. D’autres petites attentions dédiées « au bien-être » font leur apparition comme un toit en verre façon ciel étoilé, un ionisateur d’ambiance avec gestion des senteurs et des petits coussins supplémentaires disposés sur les appuis-tête.