Face à l'arrivée de la norme antipollution Euro VI en 2014 accompagnée d'un seuil maximum de rejet de CO2 d'environ 130 gr/km, certains constructeurs de véhicules sportifs commencent sérieusement à avoir des sueurs froides puisque aucun régime d'exemption ne semble prévu à leur égard.
Ainsi, pour eux (Ferrari, Porsche, etc...), il est primordial de plancher dès maintenant sur des motorisations ‘écolo' consommant peu d'essence... puisque le taux d'émission découle de cette dernière donnée... sans toutefois porter atteinte aux performances des machines. Autant dire que les ingénieurs doivent se tirer les cheveux et se taper la tête contre les murs.
D'ailleurs, le Directeur Technique de Ferrari, Amadeo Felisa, aurait expliqué à El Mundo Motor que cette logique de performance propre était déjà [dans une moindre mesure] au cœur du développement de la F599 GTB Fiorano... Ferrari ne serait donc pas pris de court.
Ce même Amadeo Felisa aurait admis qu'il serait difficile pour Ferrari d'atteindre des émissions proches de 130 gr/km avec les technologies actuelles et s'appuierait donc sur le Groupe Fiat pour les quotas de CO2.
Selon le Directeur du Développement Produit de Ferrari, Massimo Fumarola, le cheval cabré ne fera jamais de véhicule d'entrée de gamme, de motorisation biofuel ou de Diesel... mais il n'exclut pas d'avoir recours à l'hybride, l'injection directe, ou la récupération d'énergie au freinage.
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