Le principal intérêt de la Signum repose sur son rapport encombrement/habitabilité. Malgré sa longueur limitée à 4,64, son empattement est à peine inférieur à celui de la Vel Satis (à un centimètre près). Avec son système FlexSpace qui permet un coulissement de la banquette sur 13 centimètres, l’Opel offre quasiment l’habitabilité de la Renault aux occupants des places arrière. Grâce aux dossiers inclinables sur 30°, on se sent rapidement à l’aise. Seul bémol, la place centrale est inutilisable dans la pratique, sauf pour de très courts trajets. Il faut mieux donc considérer la Signum comme une 4 places et explorer les multiples possibilité du Travel Assistant facturée 400 euros qui se déploie au milieu de la banquette (rangements pouvant recevoir un lecteur DVD, prise 12 V, petit frigo-glacière, porte-boissons, tablettes de travail latérales, accoudoir, …). Cette console multifonction ferait très limousine si sa finition était plus soignée. Afin de renforcer cette connotation haut de gamme, la version supérieure Cosmo a droit en optin à des sièges arrière chauffants (320 euros).
Elle a le sens pratique d’un vrai break
Avec son large volet de hayon et un seuil d’accès bas ouvrant à fleur du plancher de coffre, la Signum a le sens pratique d’un vrai break. Sièges arrière reculés, le volume disponible atteint celui de la plupart des familiales (455 l) et gagne 95 litres quand ils sont avancés. Une capacité honorable comparable à la berline Vectra, en partie redevable à une roue de secours galette et à un réservoir limité à 60 litres. Les sièges arrière très facilement repliables dégagent une aire de chargement rigoureusement plane de près de 1,90 m de profondeur qui représente un volume de 1 400 litres. Là encore, c’est très honnête. Pour les férus de déménagement, il peuvent dorénavant se rabattre sur le break Vectra qui grâce à son porte-à-faux arrière rallongé offre 450 litres de mieux au maxi.
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