Présente sur notre marché depuis 3 ans, la Honda Civic est devenue en l’espace de quelques mois l’un des piliers du constructeur japonais en France puisqu’elle représente 25 à 30% des ventes. Malgré son âge, la Civic n’a pas beaucoup vieilli. Il faut dire que ses lignes extérieures et intérieures étaient suffisamment avant-gardistes pour éviter de se démoder prématurément et ne pas subir les affres du temps. Le restyling qui est apporté aujourd’hui est donc plus que limité pour ne pas dire ultra discret et il faudra presque une loupe pour le remarquer.
Ainsi, sur notre Type S, on notera une plus grande ressemblance avec la Type R à travers une nouvelle calandre, des boucliers AV et AR redessinés reprenant la couleur de la carrosserie et des feux inédits.
Pas de révolution dans l’habitacle avec seulement un enrichissement de l’équipement comprenant désormais des commandes de lave-phares, des radars de recul, une connectique auxiliaire, un indicateur de changement de rapports et le contrôle de la pression des pneus (DWS). Cela vient compléter une dotation riche comprenant de série 6 airbags, la climatisation automatique, les jantes 16 pouces, l’ordinateur de bord, le pédalier aluminium et le VSA (équivalent à l’ESP).
Rien de nouveau concernant l’habitabilité toujours aussi généreuse notamment aux places arrière. Dommage que les occupants de ces positions ressentent un sentiment d’enfermement en raison des vitres arrière fixes. Bon point aussi pour le volume de chargement intéressant avec 485 litres.
Un moteur 1.4 qui gagne près de 20 chevaux
A l’occasion de ce restyling, Honda a remplacé le 1.4 d’entrée de gamme par un nouveau bloc de même cylindrée. Il s’agit du 1.4 i-VTEC 100 ch inauguré sur la dernière génération de Jazz qui se substitue au 1.4 i-DSi de 83 ch.
L’augmentation de puissance est sensible et ce moteur ne peine pas trop à mouvoir cette Civic. Sa conduite est plaisante car il se montre plutôt discret en conduite tranquille et peu gourmand. A coté de cela, il se révèle plus rageur quand il monte dans les régimes mais cela se fait au détriment du confort puisque ce 4 cylindres se montre très bruyant, ce qui est fatiguant à la longue mais toujours aussi sobre avec une moyenne sur notre essai tournant aux environs de 9 l/100km. Avec ce changement, les performances s’améliorent puisque la vitesse maximale gagne 7 km/h pour atteindre 177 km et le 0 à 100 km est désormais abattu en 13 s contre 14,6 s auparavant. Elles sont toutefois dans la moyenne de la catégorie puisqu’elles sont identiques à celles d’une Toyota Auris 1.4 VVT-i et inférieures à celles d’une Peugeot 308 1.4 VTi.
Pas d’évolution au niveau du comportement. Elle offre un comportement sain et sécurisant qui ne surprend jamais le conducteur. Le contrôle de stabilité officie en toute discrétion. Bons freins avec ABS et fonction freinage d’urgence en série. Direction très directe à l’assistance agréable qui donne une impression de sportivité. Ce "typage sportif" n'est pas exacerbé au niveau de l’amortissement qui garantit un confort de bonne facture tout en contrôlant bien les mouvements de caisse et la prise de roulis. Les sièges sont fermes et maintiennent plutôt bien mais on regrettera tout de même que le filtrage laisse passer les petites irrégularités.
La Type S 1.4 conserve son rôle d’entrée de gamme. Elle est par conséquent uniquement disponible avec une seule finition au prix de 19750 €.
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