A défaut de version "tout chemin", l'Octavia Combi 4x4 se distinguait jusqu’à présent du break traction par l'augmentation de la hauteur de caisse (163 mm au lieu de 138 mm). Maintenant que se profile l’Octavia Scout (179 mm de garde au sol, disponible en février-mars 2007), cette réhausse devient optionnelle.
La seconde génération du coupleur Haldex, différentiel autobloquant à commande électronique située sur l'essieu arrière, a bien évolué. Plus compact, il se montre à la fois plus doux et plus rapide à rentrer en action que celui qui équipait l’Octavia Combi 4x4 née en 1999. Piloté par un calculateur central, cet embrayage multidisque à bain d'huile envoie au moins 2 % du couple en continu vers l'arrière en raison de la précontrainte du système. L’Haldex entre réellement en action uniquement quand une perte de motricité du train avant est détectée. En cas d'adhérence très faible, la répartition du couple entre les deux essieux peut atteindre 50/50. Un des avantages par rapport à celui de première génération est le doublement du volume d’huile du coupleur qui permet d’espacer sa vidange à 60 000 km (au lieu de 30 000).
La motricité est bien là sur chaussée glissante, et la différence de comportement sur sol sec avec la version deux roues motrices est imperceptible en usage habituel. La prise de roulis reste relativement contenue. En conduite sportive, la transmission intégrale permet de passer plus vite en courbe, mais notamment en raison des 120 kg de la transmission intégrale qui chargent plus l’arrière que l’avant, elle se montre plus sensible aux transferts de masse. Equilibrée, presque joueuse si on la cherche au lever de pied et plus encore en freinant, l’ESP autorise un léger survirage avant d’intervenir péremptoirement. Tant mieux pour la sécurité du conducteur lambda (merci également aux autres aides électroniques fournies de série : ABS, ASR, EBD, MSR), mais dommage que le contrôle de stabilité ne soit pas déconnectable pour le plaisir des pilotes expérimentés tant le châssis - directement extrapolé de celui de la Golf - réagit sainement. Cela malgré un amortissement parfois déficient et rarement confortable. Le filtrage passable à médiocre aux allures lentes comme rapides sur les petites, moyennes et grosses irrégularités de la chaussée constitue un des rares faux pas de la Combi 4x4. L’insonorisation aux bruits de vent insuffisante au niveau des portières et des vitres latérales ou la fermeté exagérée des sièges pour certains sont ses autres impairs. Mais à ce prix, son bilan reste globalement largement favorable. .
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