Champion du monde de F1, vainqueur à Indianapolis, champion de formule Indy, vainqueur des 500 miles de Daytona en Nascar, Mario Andretti en quarante ans d'une carrière exemplaire a tout gagné. Ou presque ! Les 24 Heures du Mans manquent à son palmarès et dès le début des années 80, il s'est pris à rêver d'y triompher avec ses fils. Après une première tentative avortée en 1982, Mario et son fils Michael associés à Philippe Alliot finissent 3e l'année suivante. Ils reviennent en 1988, avec un troisième Andretti : John le fils d'Aldo, le frère jumeau de Mario. Tous les trois terminent 8e sur une Porsche 962 officielle. Ils se promettent de revenir cette fois à quatre, avec Jeff le petit frère de Michael, mais ce dernier victime d'un grave accident en 1993 met un terme à sa carrière. Michael qui court après une victoire à Indianapolis, John débordé par le calendrier Nascar finissent par renoncer au Mans, mais "papy" Andretti lui s'entête. Il revient en 1995 et frise la victoire avec Bob Wollek sur une Courage, persiste en 96 et 97 sans plus de succès, avant de partir (une dernière fois ?) sur une Panoz en 2000 et finir à une discrète 15e place.
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