A défaut d'un V6 3.2 emprunté à la Ford Mondeo ST 220 ch réservée à certains marchés, la version haut de gamme de la Mazda 6 doit se contenter d’un quatre pattes qui chante moins bien. Et de 54 chevaux de moins. Doté d’arbres d’équilibrages, ce 2.3 litres est néanmoins bien éduqué et son arbre à cames d’admission travaille en finesse par l’intermédiaire du calage variable en continu et sur 60°. Les 207 Nm de couple obtenu à 4000 tr/mn ne semble pas extraordinaire. Pourtant, ce moteur est plein à tous les régimes et grimpe de façon assez linéaire jusqu’à 7000 tours. La boîte manuelle à 5 rapports bien étagés permet d’accrocher 216 km/h au maxi ( 214 km/h en donné constructeur), le 0/100km/h en moins de 8 secondes et le 1000 m DA en 30 secondes tout rond.
Des performances qui la situe nettement derrière la Honda Accord mue également par un gros 4 cylindres ( 2.4i fort de 190 ch), mais bien placée dans le peloton des berlines de puissance similaire. Avec des reprises honnêtes, difficiles à comparer à ses rivales, la plupart disposant d’une boîte 6 vitesses. Sans trop se priver du réel plaisir de conduite distillé par la mécanique et le châssis, notre consommation moyenne n’a pas dépassé 12 litres au cent.Le break FastWagon peut disposer également de cette mécanique, mais uniquement associé à une boîte automatique à 5 rapports et commande séquentielle. Cette boîte baptisée ActiveMatic n’est malheureusement pas proposée sur la berline. Nous n’avons pas pu essayer ce break qui se singularise également par une transmission aux quatre roues (par coupleur piloté), mais il faudra certainement penser à lui avant de signer le bon de commande d’un break Subaru Legacy 2.5 A, seul concurrent direct, l’Audi A4 Avant 1.8T Quattro ne disposant pas de boîte automatique.
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