Lancia reconduit les motorisations du groupe Fiat. L’Ypsilon compte au total 3 moteurs, dont un diesel 1.3 MJt de 95 ch. L’offre essence démarre avec le petit 4 cylindres atmosphérique de 69 ch. Nous avons orienté notre test sur le récent bi-cylindres essence qui vient coiffer la gamme. Lancé en primeur sur la 500, le Twin-Air de Fiat a reçu le prix de « meilleur moteur de l’année » aux Engine Awards dans la catégorie « moins de 1.0 ». D’une puissance de 85 ch, ce moteur affiche un couple intéressant de 145 Nm et des rejets de 99 g de CO2/km (BVM) sous le capot de l’Ypsilon, qui bénéficie au passage d’un bonus de 400 €. Le tout livré avec un Stop & Start de série.
Lorsque l’on prend en main pour la première fois un moteur TwinAir, on est immédiatement surpris par le crépitement du bicylindres. Similaire au Twin d’une Ducati Mostro, par exemple. Le conducteur perçoit quelques vibrations au niveau du volant, du levier de vitesses et du pédalier. Il serait exagérer d’écrire qu’il est similaire à la conduite, mais ce Twin-air se comporte comme un véritable bi-cylindres. Un couple maxi disponible très tôt (2000 tr/min) et une plage d’utilisation réduite. Passés 4000 tr/min, il devient urgent de passer le rapport supérieur. On a la curieuse sensation d’être au volant d’un diesel. Mais la présence de cette petite cylindrée, taillée pour se faufiler en ville, est absolument cohérente avec le caractère 100% urbain de l’Ypsilon. L’italienne vous gratifiera en prime d’une consommation dérisoire de 5,5 l/100 km (consommation relevée lors de notre essai 100% urbain). L’Ypsilon Twin-Air 85 ch est également disponible en boite robotisée (non-testée).
Agile et légère, l'Ypsilon fait, en prime, de gros progrès en matière de confort
L’Ypsilon est une citadine pur jus : poids plume (965 kg), empattement court, rayon de braquage réduit et bonne visibilité à l’avant. A l’arrière c’est une autre histoire…Mais Lancia a eu la bonne idée de doter sa citadine du système Magic Parking, né sur la Delta. Un système qui braque lui-même les roues de l’Ypsilon, laissant au conducteur le contrôle des gaz et du frein. Un gadget qui devrait faire mouche auprès des femmes. Agile et à l’aise en ville, la Turinoise délivre en prime un confort de suspension qui nous a séduit. Lancia a parfaitement maîtrisé le compromis dynamisme/confort. La caisse est bien maintenue et vire instantanément, le tout sans altérer le confort global. Une réussite.
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