La XJ est proposée en quatre motorisations, dont, en entrée de gamme, un V6 de 3 l de cylindrée affichant 243 ch. Ensuite, on a le choix entre trois V8, un tout nouveau 3,5 l de 265 ch qui remplace le 3,2 l précédent, puis un 4,2 l de 304 ch et enfin, sur les versions les plus sportives dont la XJR, un 4,2 l suralimenté qui développe 406 ch à 6 100 tr/mn.
Pour la transmission, il n’y a en revanche pas le choix, seule une boîte auto ZF à six rapports se charge de transmettre le couple du moteur aux roues arrière. Pour éviter tout débordement de ce même train arrière lors des accélérations, un dispositif antipatinage électronique peut entrer en action au moindre glissement d’une des roues arrière, tandis que le contrôle dynamique de stabilité (DSC) se charge de remettre la belle dans le rang (et sur la trajectoire) en agissant sur le couple et les freins.
Pour garder une assiette constante quelle que soit la charge, Jaguar a équipé sa XJ d’une suspension pneumatique de série (ensemble amortisseurs/ressorts pneumatiques) ; elle est couplée avec le système CATS, qui régit deux modes d’amortissement et qui fait varier ceux-ci en fonction du profil de route rencontrée et de l’intensité de la conduite.
Dès la première prise de contact, la différence est palpable entre l’ancienne XJ et la toute nouvelle. Cette dernière accepte volontiers qu’on la brutalise, la prise de roulis est mieux maîtrisée, la voiture est devenue plus agile et plus précise, et les performances sont aussi en hausse. Voici le résultat palpable de l’augmentation de rigidité de la caisse et de l’abaissement du poids de l’auto. Merci l’aluminium !
Grâce à l’excellence des trains roulants, la voiture est rarement prise en défaut et, si le système de correction de trajectoire se met en action, il le fait discrètement. Si vous voulez aller encore plus loin, il est toujours possible de le déconnecter. Est-ce à dire que la XJ est une voiture sportive (ce que voudrait bien nous faire croire Jaguar) ? Non, nous n’irons pas jusque-là. Certes, son moteur V8 4,2 l a beaucoup de couple, il est puissant (304 ch) et il répond allégrement aux sollicitudes de la pédale d’accélérateur. Mais la belle souffre de deux inconvénients : premièrement, un freinage qui pèche en endurance (il y a tout de même 1 615 kg à freiner !) ; deuxièmement, sa boîte automatique ZF à six rapports qui se révèle trop lente en position automatique ou manuelle.
Autres défauts remarqués lorsque l’on passe les rapports manuellement, l’utilisation est limitée (quatre vitesses seulement 2e, 3e, 4e et 5e rapports), on a intérêt à bien suivre ce que l’on fait car on a vite fait de se perdre (il n’y a aucun rappel au tableau de bord du rapport engagé). Mais si l’on décide de laisser faire la boîte auto et de conduire à un train de sénateur, on a vite fait d’oublier ces deux petits inconvénients.
La XJ est une voiture très confortable qui soigne son conducteur et ses passagers. Et l’on peut en profiter pour écouter un CD de musique classique sur l’excellent lecteur de CD (changeur 6 CD) couplé à huit haut-parleurs et (encore une bonne nouvelle) fourni en série avec la voiture.
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