C'est qu'on a failli ne pas la reconnaître cette nouvelle Volvo. Il faut dire que son style évolue grandement. Plus dynamique, plus racé, il est à mille lieues de l'esthétique carrée et de l'aspect un peu tank qui avait cours il y a de cela une quinzaine d'année.


Essai vidéo - Nouvelle Volvo S60 : angélique et démoniaque

Les faces avant et arrière sont celles qui évoluent le plus. La proue se pare d'une calandre étirée tandis que les feux s'agrandissent énormément et remontent largement sur les ailes. D'ailleurs ils se séparent aussi en deux, à la manière de la dernière Mercedes Classe E. La poupe de son côté offre désormais au regard des feux en forme de boomerang, une grande première aussi chez Volvo.

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Le profil rappellera plus de souvenirs aux habitués, avec un pavillon en arc de cercle assez typique. Mais sur la S60, il est étiré vers l'arrière et se prolonge presque jusqu'au coffre, ce qui donne de petits airs de coupé à cette familiale pourtant 4 portes. Du coup, le troisième volume, celui de la malle, semble s'effacer et on pourrait penser qu'un hayon a pris place à l'arrière. Il n'en est rien, nous avons toujours une malle classique. Par contre, les épaulements sur les ailes arrière, signature de la marque jusqu'alors, ont presque disparu.

Sur notre modèle d'essai, un "Pack Design" venait agrémenter ce style déjà plus dynamique par des éléments au look aluminium, rajoutés au niveau des boucliers avant et arrière, des bas de caisse, et des prises d'air chromées sous les phares. On a en prime des sorties d'échappement rectangulaires et un petit becquet sur le couvercle de malle. Le prix du pack : 790 € plus 3 h 42 de pose, le prix final dépendant donc de la concession choisie pour la pose.

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Le tout donne une esthétique à notre sens fluide et équilibrée. On a d'ailleurs peine à croire en voyant la voiture qu'elle mesure 4 m 62 (+ 4 cm par rapport à l'ancienne), d'autant que sa largeur augmentée de 7 cm lui donne plus d'assise, et l'impression visuelle qu'elle est plus courte que l'ancienne.


A l'intérieur


Dans l'habitacle, pas de révolution, mais une évolution. En effet, les habitués retrouveront à peu de chose près la même ergonomie, déjà efficace, que dans l'ancienne, avec par exemple des commandes de ventilation ressemblantes. Là où ça change, c'est que Volvo a abandonné la console centrale monobloc pour adopter celle plus aérienne que l'on connaît déjà dans les C30 et S40. Cette console ménage alors un espace de rangement derrière elle (bien mais peu pratique). Grosse évolution, elle est dorénavant clairement orientée vers le conducteur, à la manière des anciennes génération de BMW Série 3 ou 5. Ce qui offre au conducteur une bonne accessibilité à toutes les commandes, au détriment du passager au passage... L'écran multimedia, de 5 pouces ou 7 pouces selon la finition ou le système choisi, peu paraître mal intégré au premier abord, mais il est très lisible une fois le conducteur installé au volant.

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Les matériaux utilisés sont agréables à l'oeil et au toucher. Ils sont valorisants et l'ambiance claire de notre modèle donnait un habitacle lumineux et sympathique. Les ajustements sont en revanche à parfaire sur certains modèles. En effet, sur notre exemplaire qui affichait 2 200 km, quelques rossignols se faisaient entendre sur mauvaise route. Cela dit, nous avons pris le volant d'autres autos qui n'étaient pas affublées du même mal. Dispersion en production ? A surveiller toutefois car cela peut être de mauvaise augure pour le vieillissement.

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La sellerie est confortable, aussi bien aux places avant que sur la banquette arrière, ou même la place centrale est utilisable. Elle n'a pas le même confort que les 2 latérales mais l'assise est finalement bien rembourrée et le tunnel de transmission étroit et pas trop haut n'est pas trop gênant. Les passagers seront donc à leur aise d'autant que l'espace au genoux bénéficie de l'allongement de la voiture. La sellerie cuir, de série à partir de la finition Summum, est de grande qualité.


Le coffre


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Petite déception au niveau du volume de la soute. Malgré l'allongement de la voiture, il se réduit par rapport à la précédente génération. Dorénavant, les occupants ne disposeront plus que de 380 litres au lieu de 424. Décevant et en dessous de la moyenne de la catégorie. Au delà de ça, le coffre est profond, son ouverture est large mais c'est au niveau de la hauteur que cela pèche. Pourtant, la roue de secours a disparu au profit d'un kit anticrevaison. Les bagages seront donc un peu à l'étroit. Heureusement il reste la possibilité de rabattre la banquette selon un ratio de 60/40, via des commandes situées directement dans le coffre. Et à partir de la finition Momentum, on peut séparer et organiser ses bagages grâce à un système de volet rabattables et des sangles.



Vous l'avez compris, à l'extérieur comme à l'intérieur, la nouvelle S60 évolue vers plus de dynamisme et de sportivité. Et à conduire, est-on allé dans le même sens ? Pour le savoir, contact.