Doté d’un mécanisme électro-hydraulique, l’escamotage du toit s’effectue en appuyant sur un bouton pendant 19 secondes. Contact mis, et à l’arrêt uniquement puisque le frein à main serré doit être serré, et après avoir débloqué manuellement les deux pattes qui solidarisent le toit à la baie de pare-brise.
La cinématique de la manœuvre différente de celle de la 206 (un panneau se range verticalement et l’autre à plat) explique une croupe moins massive, et en partie, une meilleure capacité du coffre en cabriolet..
Nous vous laissons juge du résultat global, de la beauté et de la personnalité de la ligne, comme de l’effet de détails tels que l’arceau en double vague en alu ou les petites écopes latérales près des répétiteurs latéraux.
Le toit amovible a été mis au point en collaboration avec Heuliez. Produisant des petites ou moyennes séries depuis des décennies pour PSA (surtout des breaks), le carrossier vendéen assemble la Tigra TT dans son usine de Cerizay. La première Opel française !
Bonne habitabilité
Malgré une largeur aux coudes pas vraiment extraordinaire, l’habitabilité est évidemment bonne pour les deux occupants. Curieusement, le recul des sièges laisse un espace de quelques centimètres qui, s’il avait été exploité, aurait permis aux plus de 1,90 m d’être encore plus à l’aise. La garde au toit, supérieure à la 206 CC, est suffisante pour ces grands gabarits. Sauf que le rétroviseur intérieur pénalise quelque peu la vision de la route. Un peu plus ennuyeux, l’épaisseur des montants de pare-brise gênera tous les conducteurs, en ville comme sur route sinueuse.
En cabriolet, l’accès à bord ne pose pas de soucis, on frôle de moins près le coin du montant de pare-brise.
Les sièges assurent un maintien satisfaisant (revêtu de cuir en option sur Sport à1 030 € et Cosmo à 500 €). Une bonne position de conduite est facile à trouver. La planche de bord héritée de la Corsa est bien agencée. Elle offre une instrumentation lisible et des commandes facilement préhensibles. Quelques détails apportent un minimum de personnalité à l’habitacle (fond de compteurs, cerclage chromé, les deux montants "Boomerang" à la base de la console centrale…).
La qualité des matériaux ne peut se comparer à l’Astra en raison des plastiques durs du mobilier de bord à l’instar de la 206, mais ici, il se raye moins facilement. Le soin apporté à l’assemblage est au moins aussi sérieux que sur la Peugeot.
A la place de la banquette classique, on trouve une cavité de 70 litres, large de plus d’un mètre mais limitée en hauteur à une trentaine de centimètres. Ce compartiment permet de ranger vestes et mallettes, retenues par un filet à partir de l’exécution Sport.
Le large volet de coffre est motorisé, mais il faut appuyer en continu plusieurs secondes sur le bouton placé au centre du jonc chromé au-dessus du bouclier pour l’ouvrir complètement (ou un interrupteur dans l’habitacle), et le seuil de chargement est un peu trop haut, à près de 70 cm du sol. Toit en place, le volume atteint 440 litres avec le kit anti-crevaison. En configuration cheveux au vent, 250 litres sont encore disponibles. C’est 100 de plus que la 206 CC, pourtant exagérément mal lotie.
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