Au catalogue des innovations, on note le gabarit conséquent de la C5. Cette dernière gagne 4 centimètres pour s’étendre à 4,78 m. Elle toise ainsi les Mercedes Classe C (4,58 m) et Audi A4 (4,70 m) et égale la vaste Ford Mondeo. Si les cotes arrière sont en progression, l’espace dédié aux places arrière nous a paru plutôt avare. La garde au toit est réduite au profit du dessin et l’espace au coude pas si aisé que cela. Surtout pour les grands gabarits. L’adoption d’un coffre, qui est une première pour la C5, n’est pas totalement bénéfique. Notamment en ce qui concerne le volume de chargement qui autorise « seulement » un volume de 439 litres (VDA) contre 471 litres par rapport à l’ancienne C5. Pour ceux qui cherchent du volume, mieux vaut s'orienter vers le Tourer, dont la commercialisation est prévue fin avril.
L’ergonomie et le confort des sièges sont dignes des productions précédentes avec une petite nouveauté. Le constructeur propose deux types de sièges selon les niveaux de finition. Le « Bien-être » orienté confort, l’autre « Dynamique » avec un meilleur maintien latéral. La position de conduite est bien réfléchie quel que soit le gabarit du conducteur. Ce dernier appréciera également le nouvel agencement de l’instrumentation en trois cadrans. Bon point également pour l’ergonomie des commandes situées sur le centre du volant à moyeux fixe.
Dans le registre des équipements et de la sécurité, Citroën n’y va pas de main morte. Selon les niveaux de finition la nouvelle C5 propose l’AFIL, 9 airbags, les projecteurs bi-xénon, l’aide au stationnement avant-arrière, la navigation multimédia « Navidrive », le bluetooth, etc. Cette voiture dispose de tout le confort nécessaire à son nouveau statut d’outsider. Dans ce compte rendu dithyrambique, il est important de souligner le travail abattu sur le dessin intérieur et les harmonies de couleur. Ici aussi, Citroën a mouillé le maillot en proposant 3 ambiances hétéroclites (noire, crème et chocolat).
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