Volkswagen contre le reste du monde. C’est la situation du constructeur qui doit faire face sur tout ce que compte la planète en marché automobile au scandale de ses moteurs diesels truqués. Ceci par le biais d’un logiciel indulgent sur les émissions polluantes. L’actualité de la marque de Wolfsburg se déroule depuis aussi dans les tribunaux. Ceux des Etats-Unis sont particulièrement redoutés du fait des puissantes actions collectives. En France, la situation fait que l’on monte au front en ordre dispersé. Avec toutes les chances d’être haché menu.
C’est une histoire qui se déroule du côté de Vaudeville, ce qui ne s’invente pas. Mais pour le coup, on parle d’une agglomération traversée par la RN57. Une route arpentée le 13 décembre 2014 à 2 h 22 du matin par un Nancéien de 35 ans dans le sens Epinal-Nancy. Limité à 110 km/h, l’axe, à cette hauteur, est surveillé par un radar. Ce dernier l’a repéré à 117 km/h. Un flash qui rayonnera jusqu’à Nicolas Sarkozy.
Mercedes s’était jusqu’ici fié à sa bonne étoile ornant sa calandre en constatant qu’au contraire de son compatriote Volkswagen, les affres judiciaires au sujet des moteurs diesels ne le touchaient guère. Cependant, aux Etats-Unis, n’importe qui peut saisir un tribunal pour un sujet qui le concerne. C’est le principe de la class-action que le constructeur de la Classe S découvre.
Les contrôles routiers révèlent parfois bien des surprises. Après le jeune permis de conduire qui a dû remettre le soir aux gendarmes son attestation de réussite reçue le matin à cause d’une conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, sans oublier la fille de 12 ans ramenant son père ivre au volant de sa voiture, voici le gamin de 15 ans filant à 160 km/h sur l’autoroute.
Au moment où les statistiques sortent pour mieux identifier quelles sont les voitures les plus volées dans l’hexagone, il est un autre indicateur qui nous apprend beaucoup sur la manière dont les délinquants accomplissent leur larcin. Si, autrefois, l’effraction et la violence physique étaient l’avers et le revers du vol, il suffit à présent d’une souris pour être fait comme un rat.
Il n’est pas une nouveauté qu’en matière de délinquance, l’Île de France n’est malheureusement pas épargnée. Les malveillants trouvent là matière à s’émanciper et la chose automobile est une cible qui n’est pas oubliée. Il y a peu, on a eu droit à un trafic de carte grise sur des véhicules accidentés remis en circulation sous le sceau d’experts peu recommandables. Aujourd’hui, c’est une fraude au permis de conduire qui a été mise à jour.
Un nom dont la raison sociale est de travailler dans l’automobile condamné pour un non-respect de la réglementation, c’est une conjoncture qui fait florès ces temps-ci. De la General Motors en passant par Chrysler sans oublier Volkswagen ou encore Takata, la liste n’est pas exhaustive. Cette fois, c’est Kia qui a eu à subir les foudres de la justice. Mais pour une raison qui pourrait bien faire jurisprudence.
C’est un accident sur lequel les experts techniques de Renault ne vont pas manquer de se pencher longuement. Et pour cause : c’est leur dernier modèle d’Espace qui est sur la sellette, une version automatique qui aurait été pris de folie du côté de à La Plagne-village en Savoie. Au grand effroi d’une famille qui avait quitté son bord en y laissant sa fillette, le véhicule aurait redémarré seul, jusqu’à grimper un talus.
A cause de ses procédures moyennes concernant le rappel de son modèle Mini, BMW a écopé une amende de taille aux Etats-Unis. La démonstration qu’on ne rigole décidément pas avec lundi l'agence de la sécurité routière américaine (NHTSA). Il ne suffit pas, de l’autre côté de l’Atlantique, de dire que l’on va rappeler ses produits à cause d’un défaut. Encore faut-il le faire.
Pour peu on l’interpréterait comme un signe. Du genre, ce n’est pas parce que l’on est une association qui demande à la justice de se prononcer sur un doute portant sur l’honnêteté d’un groupe automobile que, forcément, on sort du tribunal plus riche que l’on en est entré. Cette récente décision tribunal correctionnel de Paris sonne comme un cessez le feu. Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, la General Motors est soulagée.
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