Les contrôles routiers révèlent parfois bien des surprises. Après le jeune permis de conduire qui a dû remettre le soir aux gendarmes son attestation de réussite reçue le matin à cause d’une conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, sans oublier la fille de 12 ans ramenant son père ivre au volant de sa voiture, voici le gamin de 15 ans filant à 160 km/h sur l’autoroute.
Au moment où les statistiques sortent pour mieux identifier quelles sont les voitures les plus volées dans l’hexagone, il est un autre indicateur qui nous apprend beaucoup sur la manière dont les délinquants accomplissent leur larcin. Si, autrefois, l’effraction et la violence physique étaient l’avers et le revers du vol, il suffit à présent d’une souris pour être fait comme un rat.
Il n’est pas une nouveauté qu’en matière de délinquance, l’Île de France n’est malheureusement pas épargnée. Les malveillants trouvent là matière à s’émanciper et la chose automobile est une cible qui n’est pas oubliée. Il y a peu, on a eu droit à un trafic de carte grise sur des véhicules accidentés remis en circulation sous le sceau d’experts peu recommandables. Aujourd’hui, c’est une fraude au permis de conduire qui a été mise à jour.
Un nom dont la raison sociale est de travailler dans l’automobile condamné pour un non-respect de la réglementation, c’est une conjoncture qui fait florès ces temps-ci. De la General Motors en passant par Chrysler sans oublier Volkswagen ou encore Takata, la liste n’est pas exhaustive. Cette fois, c’est Kia qui a eu à subir les foudres de la justice. Mais pour une raison qui pourrait bien faire jurisprudence.
C’est un accident sur lequel les experts techniques de Renault ne vont pas manquer de se pencher longuement. Et pour cause : c’est leur dernier modèle d’Espace qui est sur la sellette, une version automatique qui aurait été pris de folie du côté de à La Plagne-village en Savoie. Au grand effroi d’une famille qui avait quitté son bord en y laissant sa fillette, le véhicule aurait redémarré seul, jusqu’à grimper un talus.
A cause de ses procédures moyennes concernant le rappel de son modèle Mini, BMW a écopé une amende de taille aux Etats-Unis. La démonstration qu’on ne rigole décidément pas avec lundi l'agence de la sécurité routière américaine (NHTSA). Il ne suffit pas, de l’autre côté de l’Atlantique, de dire que l’on va rappeler ses produits à cause d’un défaut. Encore faut-il le faire.
Pour peu on l’interpréterait comme un signe. Du genre, ce n’est pas parce que l’on est une association qui demande à la justice de se prononcer sur un doute portant sur l’honnêteté d’un groupe automobile que, forcément, on sort du tribunal plus riche que l’on en est entré. Cette récente décision tribunal correctionnel de Paris sonne comme un cessez le feu. Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, la General Motors est soulagée.
C’est une affaire arrivée devant le tribunal correctionnel de Paris qui serait peut-être passée inaperçue si, entre-temps, le scandale des moteurs truqués chez Volkswagen n’avait pas éclaté. La preuve que cette affaire touche tout le monde automobile dont l’honnêteté et l’équité se trouvent sur la sellette. Un cas qui plus est qualifié de «pratiques commerciales trompeuses», ce qui sent le soufre dans une conjoncture générale marquée par les émanations de diesel. Ceci dit, ici, il s’agit plutôt d’éthanol.
On connaissait les arnaques aux distributeurs de billets. Des machines dévoyées par des délinquants bien outillés et ingénieux qui savent se rendre maîtres de l’appareil sur lequel nous avouez votre code bancaire. Sachez à présent que les mêmes savent aussi obtenir le sésame de votre carte bleue en piratant les distributeurs automatiques de carburant. C’est aussi ça la rançon du progrès.
D'autres amendes, crises et scandales : morceaux choisis de l'histoire sulfureuse de l'automobile
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Volkswagen pris la main dans le sac avec son logiciel de trucage des émissions polluantes, marquera à coup sûr l'histoire de l'automobile mondiale. Mais le groupe allemand n'est pas le seul à avoir fauté. D'autres constructeurs ou fournisseurs automobiles se sont retrouvés un jour ou l'autre dans la tourmente. Par de fausses déclarations, des refus de rappeler des produits défectueux, des ententes illicites... Voici quelques morceaux choisis de cette histoire sulfureuse de l'automobile...
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