Il y a deux ans, les trois grands constructeurs premium allemands rachetaient la cartographie Here de Nokia, dans le but d'améliorer la navigation à bord des véhicules. Deux ans plus tard, Here annonce le lancement de son système de partage de données entre voitures de différentes marques.
Tout déléguer à la machine ne plaît pas forcément à tout le monde (les récentes études le prouvent clairement). Nissan a donc trouvé une solution alternative intéressante : la conduite assistée. Des capteurs analysent l'activité du cerveau et ajustent au dixième de seconde les aides à la conduite en cas de problème.
Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) vient d'annoncer un partenariat avec la start-up Carfit pour la création d'un pôle commun de développement afin de travailler sur l'intelligence artificielle appliquée à l'automobile. Un exemple de plus de l'arrivée d'acteurs tiers dans le monde de la voiture.
La future berline 100 % électrique de Porsche aura droit à plusieurs versions lors de son lancement. La marque allemande prévoit en effet trois niveaux de puissance, de 402, 536 et 670 ch pour la mouture la plus performante. L'occasion pour Porsche de s'approcher un peu plus du schéma de Tesla.
La difficulté de développer la technologie ne sera pas le seul obstacle de la voiture autonome. Les constructeurs et développeurs devront aussi penser aux aspects administratifs. A commencer par l'assurance, et Google aurait trouvé une solution en assurant directement les passagers de ses véhicules Waymo.
La voiture autonome intéresse-t-elle vraiment ? Mazda en doute. Le constructeur japonais a commandé une grande étude européenne à l'institut Ipsos, et les résultats sont sans appel : plus de 60 % des sondés veulent garder le contrôle et les mains sur le volant, même après la démocratisation de cette technologie. Les constructeurs n'iraient-ils pas un peu trop vite ?
Avec Panasonic, Toyota s'est trouvé un allié de choix pour développer des batteries destinées au monde automobile. La marque japonaise veut même aller plus loin en instaurant un "standard" dans le domaine de la batterie, et invite les autres constructeurs japonais à rejoindre les festivités.
De récentes études ont montré qu'une bonne partie de l'opinion publique était hermétique à la voiture autonome. Il faut donc impérativement que les constructeurs arrivent à convaincre les plus réfractaires, sans quoi les milliards investis pour cette technologie pourraient mettre énormément de temps à faire un retour sur investissement. Volvo a peut-être trouvé la solution.
Renault annonce aujourd'hui rejoindre le projet européen Scoop, qui entend mettre en avant la technologie du V2V (véhicule à véhicule) et du V2X (véhicule à infrastructure). La marque au losange va tester une flotte de 1000 Mégane qui communiqueront entre elles. Un passage quasi obligé pour la voiture autonome.
A force, cela passerait presque pour de simples annonces marketing sans vrais fondements. Après Lamborghini, c'est au tour de Porsche d'annoncer que la marque sera la dernière à se séparer d'un volant dans le monde automobile. Mais le constructeur allemand ne doit pas être le seul à penser cela.
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