L’automobiliste d’aujourd’hui veut que sa voiture soit connectée. Et demain, il confiera volontiers le volant à sa voiture en voie d’être autonome. Une tendance et un goût prononcé qui dépassent les aspirations d’antan abreuvées par une fiche technique à la puissance, à la courbe de couple et à la vitesse de pointe jadis soulignés en caractère gras. On en n’est déjà plus là. Certes, mais les puces savantes ne se dressent pas comme ça. On peut même les corrompre pour accomplir les choses les plus inavouables. Une récente vidéo de gens mal intentionnés l’a démontré. Une conjoncture, un choc des cultures qui inquiète la Gendarmerie Nationale. A tel point qu’en 2015, elle a créé l’Observatoire central des systèmes de transports intelligents (OCSTI). Objectif ? Sensibiliser les constructeurs et équipementiers automobiles aux dangers d’intrusion dans leur technologie embarquée.
Audi modifie son calendrier. La firme aux anneaux met les bouchées doubles sur les véhicules électriques et à hydrogène au point de décaler la présentation du crossover Q4. Le but de la manœuvre : refermer les plaies du scandale des diesels du groupe Volkswagen.
La vie réserve parfois des moments cruels. Du genre, vous avez les moyens de rouler en grosse Tesla mais vous n’avez qu’un petit garage. Comment faire pour sortir du carrosse électrique une fois dans celui-ci ? Elon Musk, le patron de la marque a pensé à vous et vous a concocté un système appelé « summon » qui serait presque le summum du luxe. Et puis, tant qu’à faire, il a aussi amélioré le pilotage automatique de ses modèles. Une étape de plus vers l’objectif qui est un véhicule totalement autonome d’ici deux ans.
Le progrès est impitoyable. La course à la voiture autonome augmente son rythme à ce point qu’elle pourrait frapper d’amnésie une nouvelle génération d’automobilistes. Ainsi, lorsqu’on leur demandera de regarder l’Histoire dans le rétroviseur pour comprendre comment leurs ainés faisaient avec un volant et des pédales, ils en seront incapables. Car de rétroviseurs, ils n’en auront plus !
Volvo essaie d'innover un maximum sur tout ce qui tourne autour de l'automobile, et après la livraison directement au coffre de son auto, la marque scandinave présente la communication avec son auto par une montre connectée, grâce à un partenariat avec Microsoft.
La firme d'outre-Manche vient de mettre en ligne une image d'un véhicule de développement pour annoncer ses travaux sur une plateforme exploitant massivement un matériau léger : l'aluminium. Plusieurs modèles de Rolls Royce -dont le SUV à venir- en profiteront.
Le département chargé des études sur les voitures autonomes chez Kia porte un nom : Drive Wise.
Les écrans tactiles seraient-ils déjà dépassés et « has been » dans l'automobile ? Peut-être pas encore. Les constructeurs automobiles semblent toutefois s'orienter vers la voie de la commande gestuelle, et après BMW, c'est au tour de Volkswagen de montrer ce qui a été développé en interne. Cela pourrait d'ailleurs rapidement débarquer... sur la Golf.
Il n’y a pas si longtemps sûrs de leur supériorité dans le domaine de la motorisation et certains d’une réputation inattaquable, les constructeurs allemands évoluent dans leur démarche automobile. La conséquence d’un scandale Volkswagen qui écorne la sacro-sainte qualité teutonne tant vantée. Alors on abat la carte de l’innovation dans la connexion et on ouvre la boite de la voiture autonome. Pour faire oublier les soucis du quotidien, le prochain Salon de Las Vegas orienté vers un futur proche tout électronique tombe à point. Volkswagen y cherchera la réanimation par un choc électrique alors que BMW donnera dans la chanson de geste.
Aston Martin est plutôt actif ces derniers temps entre l'officialisation de la DB11 et la Vulcan. Le constructeur anglais a aussi discrètement déposé un nom au bureau des brevets : Aeroblade. Il ne devrait pas s'agir d'un modèle à part entière mais plutôt d'une pièce spécifique sur une auto.
Rechercher par sous-rubrique dans Futurs modèles