Audi A3 Sportback restylée (2024) - Coucou, j'existe ! (Essai)
Comme la nouvelle version allstreet essayée en parallèle, l'A3 Sportback s'offre une face avant inédite, des signatures lumineuses personnalisables, des équipements et des matériaux revus. De quoi reprendre le dessus sur ses rivales allemandes ? Le TDI a-t-il encore un intérêt sous son capot ? Réponses avec l'essai des versions diesel et hybrides essence, de 150 ch…
Sommaire
Note
de la rédaction
13,8/20
Note
des propriétaires
En bref :
Restylage
Diesel ou microhybride essence
150 ch
à partir de 38 080 €
À son lancement en 1996, l'A3 a fait l'effet d'une bombe : présentation chic, intérieur tiré à quatre épingles, mécaniques performantes, transmissions à deux ou quatre roues motrices, l'Allemande a inventé avec panache le créneau des compactes prémiums, au grand dam de la BMW Série 3 E36 compacte, moins pratique et raffinée, et de la première Mercedes Classe A, au style monospace peu séduisant.
Et les deux générations suivantes ont su pérenniser le succès face à des compatriotes, en net progrès (Série 1 et Classe A berline) mais pas tout à fait au niveau. Hélas, la quatrième génération de l'A3, malgré un design très travaillé, n'a pas marqué de réel progrès à son lancement en 2020, laissant un peu plus de terrain à des rivales qui elles, se sont embourgeoisées. Pire : la finition semble avoir régressé. De fait, même la première année, ses ventes restaient en retrait.
Les changements sont minces par rapport à la précédente génération à droite : on notera surtout les feux de jours pixélisés, une calandre moins haute et qui abandonne le dessin en nid d'abeille, et des anneaux qui viennent frôler le capot.
Mais la marque est bien décidée à donner un second souffle à sa petite protégée : non seulement elle a imaginé une version crossover "allstreet", mais les Sportback à cinq portes et berline à malle profitent d'un petit lifting, avec en cadeau des équipements et matériaux revus. De quoi attirer les projecteurs sur ses qualités intrinsèques, au premier rang desquels un sens de l'accueil certain, et une large palette de motorisations essence, diesel et hybrides.
Hélas, malgré quelques habillages revus, le mobilier demeure hétérogène, avec des matériaux rembourrés sur les parties hautes à l'avant mais durs à l'arrière. Par ailleurs, si le dessin rectiligne de la planche de bord se veut très original, l'ambiance demeure austère, surtout comparée à celles de ses concurrentes. Cela posé, les écrans de bonne taille se révèlent toujours perfectionnés et relativement simples à utiliser, surtout côté instrumentation.
Pour le reste, pas de changements : on retrouve un espace intérieur suffisant dans l'habitacle comme dans le coffre, ainsi qu'une banquette bien creusée aux places latérales. Reste à savoir si le plaisir est au rendez-vous, en essence comme en diesel. Il y a intérêt, car avec des tickets d'entrée de respectivement 38 080 € et 40 600 €, ou 43 030 € et 45 550 € en S line (+565 € en berline 4 portes), les budgets sont pour le moins élevés.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,35 m
- Largeur : 1,81 m
- Hauteur : 1,44 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 380 l / 1 200 l
- Boite de vitesse : Auto. à 7 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 134 g/km
- Malus : 450 €
- Date de commercialisation du modèle : Mars 2020
* A titre d'exemple pour la version IV (2) SPORTBACK 2.0 35 TDI 150 S LINE S TRONIC 7.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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