Essai Kawasaki J125 : partenariat avec Kymco
Sommaire
Suite à la présentation courant septembre de la Z125, une moto compacte et concurrente désignée de la Honda MSX, on attendait avec une certaine impatience son intégration sur le marché français. Malheureusement, cet petit véhicule au capital sympathie indéniable ne sera finalement pas importé sur l'hexagone et restera cantonné au marché asiatique. Un an après avoir fait son retour sur le segment des scooters avec le lancement du J300, Kawasaki peaufine fort logiquement le développement de sa gamme de scooters avec la commercialisation courant janvier d'un J125, toujours fabriqué en partenariat avec la firme taïwanaise Kymco. Un retour remarqué et audacieux pour la marque verte sur le très exigeant marché des scooters GT. Prise de contact d'une centaine de kilomètres à Malaga dans le sud de l'Espagne.
Kawasaki justifie son retour sur le segment des scooters par la forte demande exercée par le réseau et la clientèle, qui en parallèle de pouvoir s'évader le temps d'un week end au guidon d'une ZZR 1400 ou ZX-10R, souhaitait avoir la possibilité de rouler en scooter pour effectuer des trajets urbains ou péri-urbains. Plutôt que de s'engager dans le développement d'une machine en interne et de mobiliser des équipes entières, la marque verte a choisi l'option de travailler avec un partenaire, en l'occurrence Kymco : un choix pertinent et recevable dans la mesure où la firme de Taiwan était en mesure de fournir un ensemble châssis + moteur fiable et éprouvé. Le partenariat avec l'entité asiatique ne date pas d'hier puisque trois machines bénéficient d'un partage de plateforme (le quad KVF 300,le J300 et maintenant le 125). Kawasaki n'exclut pas de poursuivre le développement de sa gamme scooters avec dans le futur l'arrivée de produits de cylindrée supérieure. Reste à savoir si Kawasaki continuera à travailler avec Kymco ou si elle assurera elle-même la production de ses futures machines...
esthétiquement proche du J300
Béquillé sur la latérale, le J125 se rapproche sensiblement de son frère aîné : les similitudes esthétiques sont telles qu'il paraît même difficile de trouver les différences entre les deux modèles. Pourtant, si l'on scrute le dernier-né de la gamme Kawasaki dans les moindres détails, on recense un pot d'échappement, et carter moteur moins volumineux, mais aussi la présence de deux petites trappes d'aération dissimulées de part et d'autre du ponton central. Pour le reste, le J125 reprend l'ADN du J300 à savoir une ligne valorisante et ramassée. Si le partenariat avec Kymco se porte sur le fourniture du châssis et du moteur, Kawasaki a apposé sa griffe avec une face avant au dessin réévalué. Celle-ci met en exergue des feux soulignés par une barre de feux à Leds et avec un peu d'imagination, on trouve quelques similitudes avec les motos de la gamme ''Z''. Même constat à l'évocation du bloc optique postérieur : outre l'apport d'ampoule à diodes, le design fait également pensé à celui sue l'on retrouve sur les roadsters de la marque verte. Disponible en trois coloris dont cette teinte ''spéciale édition'' apposée sur notre version d'essai, le J125 dispose d'une dotation d'équipement fournie : la petite bulle réglable ne brille pas par sa protection en usage autoroutier, mais on apprécie toutefois la limitation des perturbations aérodynamiques sur les voies rapides. Malheureusement, il faut user de la boite à outils pour effectuer le réglage. L'ensemble jouit d'une finition rigoureuse grâce à la mise en place d'une équipe technique Kawasaki qui se charge du contrôle qualité lors de l'assemblage du produit à Taiwan.
Sous les yeux du pilote, tombe une instrumentation identique à celle du Dink Street : le tableau de bord fédère deux cadrans à aiguille (compteur de vitesse, régime moteur), ils entourent un pavé LCD affichant une horloge, deux trips partiels, un odomètre et une jauge à essence à segments. Dommage qu'il faille maintenir enfoncé quelques secondes le bouton pour pouvoir faire défiler les différents totalisateurs kilométriques. Le contacteur identique à celui du Dink Street dispose du fameux volet anti-effraction et par la même occasion actionne l'ouverture de la selle, montée sur vérin hydraulique. Kawasaki a effectué un gros travail sur le rembourrage de l'assise, ce qui accru nettement le confort, mais cette subtile modification a engendré une réduction de la superficie du coffre. La soute, éclairée mais non moquettée ne peut contenir qu'un seul casque intégral plus une serviette de format A4, un peu en retrait pour la catégorie où la plupart des acteurs de la catégorie GT peuvent avaler deux casques intégraux (ou un casque intégral + un jet). heureusement, le catalogue des accessoires propose un large choix de top-case en partenariat avec Givi (30 l,39 l, 47 l). A gauche du tablier, l'utilisateur peut cependant compter sur les services d'un vide-poche non verrouillable à clé mais qui peut s'avérer utile au quotidien pour y loger un trousseau de clés ou un bip de parking. On apprécie également la présence d'une prise 12V. Enfin, le passager profite d'un espace arrière conséquent et peut compter sur une paire de repose-pieds escamotables revêtus de caoutchouc pour un meilleur grip.
Photos (26)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération