Essai Keeway Zahara 125 : l'urbain au tarif attractif
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Le segment des scooters orientés néo-rétro connaît une forte expansion depuis quelques années. Economique, entretien limité, design compact, pratique en milieu urbain et surtout un tarif attractif, ces véhicules ont contribué à insuffler une dynamique positive au marché 125 cm3. La société DIP a démarré l'importation des produits Keeway en 2013 avec au sein de la gamme du constructeur chinois deux scooters : le Cityblade, type Honda PCX et le Logik, modèle grandes roues de la marque. Cette année marque un élargissement du catalogue avec la commercialisation du Zahara. Décliné en deux cylindrées 50 cm3 et 125 cm3, le Zahara propose des atouts intéressants pour une utilisation quotidienne avec comme argument massue, son prix affiché à 1599 € .
Propriété du groupe chinois Qian Jian (au même titre que Benelli depuis 2005), le constructeur Keeway complète son offre de scooters avec l'arrivée du Zahara, un véhicule classé au patrimoine néo-rétro, et qui respecte à merveille les codes esthétiques du genre. Le dernier-né met en valeur les progrès considérables effectués en termes de design et de finitions. Certes, la ligne générale ne brille pas par son originalité, mais elle diffuse une silhouette bien proportionnée, plutôt agréable à l'oeil. Souvent décriée et spartiate lorsqu'il s'agit de produits chinois, la finition s'est nettement améliorée, saluons le travail fourni à ce sujet : les plastiques qualitatifs et l'assemblage demeurent propres, ce qui conforte une progression indéniable en matière de style, d'autant que certains détails comme le liseré de selle participent au développement d'une machine plus en phase avec les standards européens. La proue emporte un feu de position à leds, tandis que les carénages postérieurs exhibent des formes fluides et l'on apprécie la forme typique du genre observée sur le feu arrière.
équipement minimum…mais suffisant
Comme tout scooter situé en entrée de gamme, l'équipement proposé s'en fait ressentir, ainsi, on retrouve des commandes minimalistes mais bien agencées comme le montre une instrumentation entièrement analogique (jauge à essence, compteur de vitesse) et un totalisateur kilométrique unique à rouleau. On retiendra également les témoins de clignotant et de plein phare. Cela paraît léger sur le papier mais l'essentiel est là pour assurer les trajets quotidiens en toute sécurité. Le plancher plat associé au crochet fixé au tablier permet l'emport d'un grand sac et offre par la même occasion un espace honorable pour les jambes grâce notamment à une légère avancée au niveau de l'embase du tablier. Le contacteur doté d'un volet anti-effraction (petit détail qui se démocratise sur l'ensemble des modèles destinés au marché français) commande bien sûr le blocage de direction mais aussi l'ouverture du coffre. La surface de rangement, restreinte, se résume à un demi-jet sans écran. Dommage, mais pour pallier à ce cruel manque de superficie, Keeway dote son Zahara d'un top-case de série fixé au porte-paquet, de quoi pouvoir y glisser un casque intégral.
Toujours au chapitre des équipements, le Zahara profite d'une paire de repose-pieds escamotables parfaitement intégrés au cadre et de poignées de maintien. Par ailleurs, signalons la présence d'une béquille centrale mais surtout d'une latérale à coupe-circuit, un détail qui peut se révéler très pratique au quotidien d'autant que certaines productions au tarif attractif ne disposent pas automatiquement de deux types de béquille pour stationner. Sur ce point, le Sahara se démarque de la concurrence.
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