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Essai vidéo - Mitsubishi ASX 2017 : une bien légère mise à jour

Dans Nouveautés / Restyling

Pierre Desjardins

Sorti en 2010, le Mitsubishi ASX connaît une carrière bien discrète en France, malgré un premier coup de bistouri en 2012 pour le rajeunir. Il repasse cette année sur le billard une seconde fois mais est-ce suffisant pour se démarquer dans une catégorie extrêmement fournie ? Afin de le déterminer, nous sommes allés à Nice prendre le volant d'une version 1,6 l DI-D 115 ch.

Essai vidéo - Mitsubishi ASX 2017 : une bien légère mise à jour

 En bref

Un essence de 115 ch et deux diesels de 115 et 150 ch

Disponible en traction et en transmission intégrale

À partir de 22 500 €

Voilà sept ans que le Mitsubishi ASX a été lancé dans la catégorie extrêmement populaire des SUV compacts mais on n'en voit pas pour autant à tous les coins de rue. Il a beau avoir été produit à un million d'exemplaires dont plus de 200 000 d'entre eux ont trouvé preneur en Europe, le succès n'a pas été vraiment au rendez-vous dans l'Hexagone, avec seulement 1 179 modèles écoulés sur l'ensemble de 2016. Cela s'explique surtout par la concurrence qui peut presque être considérée déloyale des Citroën C4 Aircross et Peugeot 4008, vendus respectivement à 4 704 et à 1 360 unités l'année dernière, et qui reposent sur une base technique identique, tant au niveau de la plateforme que des motorisations.

L'ASX a connu un premier restylage très léger en 2012 concomittant à la sortie de ses cousins français, et en a subi un second, pas plus intensif, qui a été présenté au Salon de Genève en mars 2016. Cela se limite à l'extérieur à l'adaptation du style « Dynamic Shield » à la face avant, dans le style du dernier Outlander, c’est-à-dire deux lignes de chrome épaisses - séparées par une calandre supérieure à fines lames horizontales et une partie noire laquée - démarrant sous les phares pour zigzaguer jusqu'à la partie inférieure du pare-chocs redessiné. C'est peu mais ça suffit à lui offrir la nouvelle identité visuelle de Mitsubishi et donne un peu plus de personnalité à une ligne qui n'est sinon pas du tout désagréable pour la catégorie, avec ses porte-à-faux courts, mais les nostalgiques dont je fais partie ne retrouveront plus les faux airs de Lancer à la sauce SUV de ses débuts.

Essai vidéo - Mitsubishi ASX 2017 : une bien légère mise à jour

À l’intérieur, aucun changement n'est à noter à part un système multimédia mis à jour qui intègre désormais les systèmes Android Auto et Apple Car Play, de nouveaux tissus de sellerie et une banquette arrière que Mitsubishi nous promet plus confortable. Pas grand-chose donc, et ça se voit au dessin vieillot et quelconque de la planche de bord, avec une finition passable tant au niveau du choix des matériaux que de l'assemblage. L'ensemble donne une impression de rusticité peu esthétique mais résistante fait plus penser à un 4x4 pur et dur qu'à un crossover civilisé. Rapportée à la longueur de 4,30 m, l'habitabilité est tout à fait satisfaisante, l'empattement long profitant aux genoux des passagers arrière, la tête desquelles flirtera cependant de près avec le ciel de toit, surtout si le modèle est équipé du toit ouvrant panoramique. Le volume de coffre n'est pas oublié, puisque 419 litres sont offerts, une valeur respectable dans la catégorie.

Essai vidéo - Mitsubishi ASX 2017 : une bien légère mise à jour

 

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Au niveau mécanique, c'est aussi le calme plat. On trouve toujours une seule motorisation essence au catalogue, le 4A92, un 1,6 l à calage de distribution variable MIVEC seulement disponible en traction et avec une boîte mécanique à cinq rapports, développant 115 ch à 6 000 tr/min et 154 Nm à 4 000 tr/min. Un couple qui peut paraître un peu faiblard et haut perché, mais l'ASX ne pèse que 1 260 kg à vide avec ce moteur et n'écope ainsi que d'un petit malus, 90 ou 113 € suivant la monte pneumatique. Côté diesel, le choix est laissé entre un 1,6 l DI-D et un 2,2 l DI-D. Le premier développe 115 ch à 3 600 tr/min et 270 Nm à 1 750 tr/min et sa cylindrée précise de 1 560 cm3 trahit ses origines PSA. Oui, c'est un bon vieux DV6C e-HDI qui a d'ailleurs pris sa retraite au sein du groupe français (au profit du DV6FC BlueHDI à catalyseur SCR) en 2015, date à laquelle il a pourtant fait son arrivée sous le capot de l'ASX. Répondant tout de même aux normes Euro 6, il émet 119 g/km de CO2 en traction et 132 en quatre roues motrices (malus de 113 €). Le second moteur à gasoil est par contre fait maison : le 4N14 de 2 268 cm3 (donc plutôt un 2,3 l qu'un 2,2 l), avec MIVEC et turbo à géométrie variable, développe 150 ch à 3 500 tr/min et 360 Nm de 1 500 à 2 750 tr/min mais, forcément associé à une transmission intégrale et une boîte automatique à six rapports, il est fortement impacté par le malus à cause de ses rejets de CO2 de 152 g/km, avec 1 613 € à ajouter à la facture.

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Si on l'évalue dans la catégorie des SUV compacts comme le souhaite Mitsubishi, l'ASX fait preuve d'un rapport prix/ équipements canon, puisque son premier niveau de finition, Invite, comprenant notamment jantes alliage de 16 pouces, climatisation automatique et rétroviseurs électriques, est affiché à partir de 22 500 € avec le 1,6 l MIVEC et de 25 600 € avec le 1,6 l DI-D. Cela représente en effet un avantage d'environ 2 000 € par rapport à un Qashqai à motorisation équivalente dans sa finition Acenta la plus proche, alors que le Nissan est normalement une référence dans ce domaine. Mais de l'eau a coulé sous les ponts depuis 2010, et tous les rivaux ont grandi en changeant de génération, au point qu'une nouvelle catégorie, plus petite, est née, celle des SUV urbains. Et à, à 4,295 m de longueur précisément et 419 litres de volume de coffre (contre respectivement 4,377 et 430 pour le Nissan, ou encore 4,45 m et 591 litres pour le Peugeot 3008 II), c'est face à eux que se retrouvent le Mitsubishi. Et là, ce n'est plus la même histoire, puisqu'il a donc désormais en face de lui le tout nouveau Honda HR-V (4,294 m, 470 litres de coffre) ou encore le Suzuki S-Cross (4,300 m, 430 litres de coffre), tous deux présentant un rapport prix/équipements meilleur de 800 à 1 600 € suivant la motorisation.

Chiffres clés *

  • Longueur : 4,29 m
  • Largeur : 1,81 m
  • Hauteur : 1,63 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 419 l / 1169 l
  • Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
  • Carburant : Diesel
  • Taux d'émission de CO2 : 119 g/km
  • Bonus / Malus : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Septembre 2016

* pour la version (3) 1.6 DI-D CLEARTEC INTENSE NAVI CONNECT.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

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