Essai vidéo - Porsche Panamera 2 : métamorphosée
La Panamera 1 est morte, vive la Panamera 2. Dans son physique comme ses prestations routières, l’allemande s’est métamorphosée. Notre essai au volant d’une 4S de 440 ch.
En bref
A partir de 440 ch
4 roues motrices
Pour la seconde génération de sa grande routière Panamera, Porsche est reparti d’une feuille blanche. Plateforme, design et intérieur : tout est entièrement nouveau, du sol au plafond. L’objectif est de redresser la barre sur le marché européen (à titre d’exemple, moins de 500 écoulées par an en moyenne depuis 2009 en France) sans entacher sa belle carrière sur les marchés comme l’Asie et les Etats-Unis.
Désormais produite dans l'usine de Leipzig (Allemagne), la nouvelle Panamera inaugure une plateforme inédite, issue du groupe Volkswagen qui servira aussi de base à la prochaine Audi A8. Une architecture qui a permis aux designers de s’exprimer très tôt dans le projet pour redonner au modèle l’élégance qui lui faisait défaut. Train avant avancé, porte-à-faux réduit, silhouette allongée : les retouches apportées sont d’une efficacité redoutable et rééquilibrent les proportions de la Panamera. La partie arrière est sans aucun doute la plus réussie, avec une ligne de toit plongeante et des feux type 911.
Particulièrement sophistiquée, la nouvelle production de Porsche s'éloigne de son vieux précepte "un bouton-une fonction". Si le compte-tours central à aiguille et le contact à gauche du volant sont préservés, l'interface devient entièrement numérique.
Le conducteur a sous les yeux deux écrans de 7 pouces qui délivrent toutes les informations relatives à son déplacement (température moteur, pression de turbo ou G latéraux pour les sportifs) tandis que la partie supérieure de la console centrale s'orne d'un autre écran, multimédia et tactile, et large de 12,3 pouces. Autour du levier de vitesses sont disposées les commandes de confort qui mêlent boutons classiques et commandes tactiles. Une réussite totale qui mixe judicieusement classicisme et modernité.
Cette routière pur jus n’en oublie pas ses préceptes puisqu’elle soigne tout aussi bien les passagers arrière. Les deux occupants des sièges individuels ont de l’espace et profitent de sièges massants, ventilés, chauffants, etc. Et d’un écran de commande tactile dernier cri, évidemment en option. La soute qui revendique un volume de 495 litres autorise sans problème les longs week-ends en famille alors que les sièges arrière rabattables permettront de charger les clubs de golf.
Côté techno, la Panamera comble son retard sur la concurrence et s’arme d’une panoplie de systèmes d'assistance. Le régulateur de vitesse adaptatif peut ainsi s'accompagner d'un système de conduite prédictive (Porsche InnoDrive) combinant les informations du GPS, les limitations de vitesse et les données géographiques telles que la courbure des virages ou la déclivité pour optimiser soit la consommation soit le plaisir de conduite dans le cadre d'une planification constante sur les trois kilomètres à venir. S'ajoute à cela un système de conduite semi-autonome dans les embouteillages (jusqu'à 60 km/h), une caméra thermique pour améliorer la vision nocturne, et bien sûr les assistances à la conduite telles que la surveillance des angles morts, l'alerte de franchissement de ligne ou bien encore l'assistance au parking.
Chiffres clés *
- Longueur : 5,04 m
- Largeur : 1,93 m
- Hauteur : 1,42 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : 495 l / 1304 l
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 184 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Juillet 2016
* A titre d'exemple pour la version II 4S.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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