Essai vidéo - Smart Fortwo Cabrio : 1 capote, 3 positions

La Smart Fortwo, locomotive des ventes de la marque en Europe, débarque aujourd’hui en version cabriolet. Si cette troisième génération a été totalement remaniée en conception comme en design, elle reconduit pourtant la même recette que son ancêtre : une capote en toile qui coulisse électriquement entre deux arches.

Plébiscitée à hauteur de 20 % par la clientèle "Fortwo", cette carrosserie se différencie de la « concurrence » (Fiat 500C et Citroën DS3 cabrio) par la possibilité d’ôter ses arches de toit. L’allemande se transforme alors en véritable cabriolet, le plus petit du marché, l’un des plus fashion - ici tout est personnalisable : carrosserie, cellule de Tridion*, jantes, rétroviseurs et même la couleur de la capote – et surtout l'un des plus chers ! Des atouts qui ne laisseront pas insensibles les citadins fortunés (le surcoût par rapport au coupé flirte avec les 3 000 €) en quête de soleil. 

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L’un des points forts de cette Smart cabrio, ce sont les différentes configurations possibles entre la position de la capote et les arches de toit. Cette dernière se replie en 12 secondes jusqu'à hauteur de la lunette arrière. Vous êtes en mode toit ouvrant. Une seconde pression sur le bouton dédié et la lunette s’occulte pour laisser la toile se rétracter totalement. Vous êtes en mode roadster. Toutes ces manipulations peuvent aussi s’effectuer de l’extérieur à l’aide de la clé.

Et si l'envie vous prend de communier avec les éléments extérieurs, il suffit d’ôter les arches de toit. La manipulation est enfantine et réclame à peine 10 secondes. Une fois retirés (avec précaution, car très faciles à rayer), les montants se rangent dans un logement spécifique placé dans le hayon inférieur. Ce système très astucieux fait tomber le volume de coffre (260 litres) d’une dizaine de litres. On aime aussi la possibilité de relever la capote depuis sa partie inférieure pour faciliter le chargement. Capote repliée au maximum et arches de toit rangés, la Smart Fortwo devient un vrai cabriolet.

L’intérieur est strictement le même que celui du coupé. L'ambiance est originale avec des tissus sur la planche de bord, des aérateurs en balle de golf et des assemblages de qualité. Quelques détails trahissent son ADN français comme la clé, le levier de vitesses et les poignées de portes similaires à ceux de la Renault Twingo 3. La télématique, elle aussi empruntée à Renault, est en revanche obsolète et tout juste acceptable (graphismes médiocres, temps de calculs très lents, etc.) pour un véhicule qui débute aux alentours de 16 000 €. 

*Il s'agit d'une cellule de survie en cas d'accident. Elle se matérialise par des renforts spécifiques.