5. Essai Yamaha FZ8 - Conclusion: Le commando est prêt à en découdre
Kawasaki l'avait compris et le marché lui a donné raison. Au quotidien, on aime avoir une moto facile à vivre et maniable tout en offrant un caractère déluré à la demande et un ensemble statutaire pour bien faire. Une synthèse qu'un nerveux 600 n'a pas été en mesure d'accomplir tandis que le gabarit et la puissance de feu du litre de cylindrée livrait une impression par trop décalée. Tourner autour de la zone des 750cc, en un peu plus ou un peu moins se révèle donc être la recette pour le quatre cylindres. Et cette Yamaha en apporte une nouvelle démonstration.
Maniable, servile, onctueuse au quotidien, elle sait se faire délicieusement oublier sans agacer par un manque flagrant de caractère ou une lourdeur excessive. Une fois les vieux démons réveillés, elle accepte sans broncher la cravache sans se désunir au niveau châssis tout en offrant une cohésion dans le domaine du caractère moteur. Les goûts et les couleurs ne se discutant pas, on donnera quitus à Iwata d'avoir parié sur la sobriété longue durée des lignes plutôt que sur des émotions évoluant au grès de la mode.
Ce roadster a tous les atouts dans son jeu pour faire trembler la Z à la forte côte de popularité. Le choix se fera sur le style, mais aussi sur le tarif, Yamaha proposant sa réalisation à un prix un peu plus élevé que sa cible. Le marché va maintenant décider, mais les trois diapasons peuvent d'ores et déjà se dire qu'ils se sont donnés les moyens de réussir.
On a aimé:
La polyvalence
Le châssis
La disponibilité moteur
On aurait voulu:
Une gueule plus affirmée
Une évacuation de la chaleur moteur moins sur le motard
Une selle plus accueillante
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