Cette première génération d'Avensis prenait la relève de berlines assez pâlottes et avait clairement pour but d'affirmer la marque Toyota dans cette catégorie du marché. Si la volonté commerciale était bien là, et si l'aspect de cette nouvelle venue tranchait avec le fade de ses devancières, l'Avensis première génération n'atteignait cependant pas des sommets de séduction. Aujourd'hui, elle est assez souvent présente dans les petites annonces. Mais ne vous laissez pas abuser par la réputation de qualité souvent attachée à la marque Toyota : en qualité de finition par exemple, ce modèle est non seulement très banal mais surtout franchement distancé par tout ce qui se faisait, ou presque, à l'époque chez la concurrence.
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Toyota Yaris
14
Elle s'est taillée une jolie petite réputation, avec sa face avant assez originale et plutôt expressive. Loin de toute innovation technologique, elle mise avant tout sur son physique pour convaincre, et plaît surtout en ville. Elle a cédé la place à sa remplaçante plus grande et plus ambitieuse mais se trouve dans une large gamme de prix sur le marché. Sa fabrication en partie française à partir de 2001 lui a valu un regain de notoriété. Mais ce n'est pas un modèle brillant par le modernisme de sa conception.
Mini
22
Elle a réussi un succès fracassant sur le marché. Partie d'une simple réplique – agrandie – de son illustre aînée britannique née en 1959, elle a su offrir au regard un visage sympathique et attrayant qui a provoqué l'adhésion quasi unanime du publique. Et elle est devenu un petit objet roulant très snob, très convoité, souvent paré de décorations qui rendent chaque exemplaire plus ou moins unique. Un succès sur toute la ligne, qui impose en occasion des prix particulièrement élevés, et que n'a égratigné que quelques soucis de jeunesse largement reconnus et corrigés depuis.
Toujours très recherchée en occasion, cette berline statutaire continue, malgré son âge, à se négocier cher. Auréolée d'un prestige certain et d'une réputation de solidité à toute épreuve, elle s'avère particulièrement onéreuse en diesel. Réelle compensation : elle offre une grande endurance mécanique. Mais les incidents, notamment électroniques, ne sont pas rares. Et certaines versions peuvent manquer de fiabilité.
Opel Agila
15
Sœur strictement jumelle de l'actuelle version de Suzuki Wagon R, cette petite Opel, la moins chère de la gamme, apparaît comme une urbaine pratique pour se déplacer et pour faire les courses. Sa carrosserie haute avec son hayon quasi vertical est son atout le plus visible… et quasiment le seul. Car pour le reste, elle relève d'une conception fortement dépassée, ce qui pénalise totalement son confort et condamne son conducteur à ne ressentir aucun plaisir à son volant. Mais elle n'est pas très chère, ni à l'achat, ni à l'usage. Par rapport à la Suzuki dont elle dérive étroitement, une seule différence : les moteurs à essence sont ici tous des Opel, depuis le début de carrière.
Cette deuxième génération du petit roadster Mazda a abandonné ses phares inclinables mais reste craquante à souhait. Bien que refondue techniquement, elle offre au regard une ligne qui l'apparente encore de près à sa célèbre devancière mais progresse, de fait, dans tous les domaines. Notamment le comportement routier, l'équipement, et la présentation intérieure. C'est souvent un bon achat, et, la plupart du temps, les modèles proposés à la vente ont peu roulé.
Mazda 6
48
Cette berline de ligne effilée a marqué un renouveau de la marque, après quelques lourdes années durant lesquelles toute inventivité semblait s'être absentée. Cette berline – également proposée en break – s'affirme par une personnalité esthétique propre et par le plaisir de conduite qu'elle distille à son conducteur. Cela ne se monnaye pas à de tarifs prohibitifs. Mais il faut dire que la finition intérieure ne donne pas une image très valorisante de la voiture.
Mazda 3
11
Après la berline "6", cette 5 portes de dimensions assez compactes marque le renouveau de Mazda, avec un style dynamique qui semble plaire. Elle sort en tout cas de l'anonymat dans lequel s'était cantonnée sa devancière, la dernière 323 issue d'une longue lignée. Au demeurant, ce n'est pas un produit 100% Mazda, puisqu'elle partage son soubassement technique avec Ford (Focus, C-Max) et Volvo (actuelles S 40 et V 50) ; et ses diesels sont issus d'une collaboration – fructueuse – avec Peugeot-Citroën et Ford. Voilà pour son identité mélangée. Au final, elle est bien plaisante et se présente sur le marché dans des fourchettes de prix très cohérentes par rapport à ses mérites.
Mazda 626
15
Cette berline, dernière représentante d'une très longue lignée chez Mazda, a longtemps incarné la solidité automobile. Elle n'était pas forcément passionnante à conduire, mais séduisait ses propriétaires sur la durée, en raison de la quasi-absence de soucis mécaniques et de l'endurance extrême de ses pièces d'usure. Hélas, avec cette ultime génération, le tableau s'est gâché : la voiture est restée peu intéressante à conduire, voire a régressé sur ce point, avec un manque de sex-appeal vraiment flagrant, et sa qualité générale a marqué un net recul, comme le montre de façon évidente sa finition intérieure, très largement économique.
Cette petite 3 portes n'offre pas le caractère astucieux et ludique d'une Renault Twingo et son profil bien sage correspond à son caractère : c'est une voiture très convenable, qui ne se pose pas en inventeuse particulière mais propose des qualités classiques qui rendent son usage au quotidien fort agréable. Il faut tout de même préciser d'emblée les choses : si les deux occupants de devant sont bien installés, ceux de l'arrière n'ont droit qu'à un espace tout à fait réduit ; et le coffre s'apparente plus à une – grosse – boîte à gants qu'à une soute à bagages. Mais, prise telle qu'elle est – petite urbaine, première voiture pour un(e) jeune ou modèle économique pour couple sans enfant – elle peut très bien faire l'affaire.
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