2. Ford Ranger (2019) - Sur route : aussi à l’aise sur route que sur terre
Ford profite de ce restyling pour revoir complètement la gamme moteur de son Ranger. Toujours uniquement disponible en diesel, le Ranger voit les 2.2 et 3.2 TDCI disparaitre pour être remplacés par une seule motorisation, le 2.0 Ecoblue, présent aussi sur d’autres modèles de la marque comme sur la dernière Focus.
Ce quatre cylindres se décline en trois puissances : 130, 170 et 213 ch. Ce dernier, qui se retrouve à bord de l'exotique Ranger Raptor, gagne d’ailleurs 13 ch dans cette opération. C’est justement cette déclinaison la plus puissante que nous avons eue entre les mains. Si posséder une telle puissance peut sembler inutile sur ce type de véhicules, c’est pourtant le choix fait par bon nombre d’acheteurs, qui veulent surtout avoir du couple puisque le 2.0 Ecoblue propose 500 Nm (+ 30 Nm). De quoi lui assurer de bonnes reprises, notamment quand il est chargé ou qu'une remorque lui est attelée, sachant que le Ranger peut tracter jusqu’à 3,5 tonnes.
Cette caractéristique est un plus au-delà de ses qualités en tout terrain, domaine dans lequel le Ranger n’en manque pas tant il est à l’aise en dehors du bitume. Avec sa boîte courte et son blocage de différentiel, ce Ranger Wildtrack nous a impressionnés : malgré des conditions très pluvieuses et donc particulièrement glissantes, le Ranger a toujours réussi à franchir les obstacles et ce, en dépit de la boue et des ornières, et avec des pneus route.
Bon point également pour la boîte de vitesses automatique à 10 rapports, que le Ranger partage avec la Mustang restylée et qui remplace très avantageusement la précédente à 6 rapports en faisant preuve de changements de vitesses particulièrement fluides et rapides.
Sur route, le Ranger est loin d’être ridicule et s’affirme clairement comme l’un des meilleurs dans le segment. Alors certes, il faut un temps d’adaptation en raison du gabarit et du poids, mais le bilan sur route est quand même positif. Finalement, le seul bémol concerne les phases de freinage où l’on a l’impression d’avoir une remorque derrière nous – alors que ce n’est pas le cas – tant la masse du Ranger se fait sentir. Sensation ressentie également dans les virages. Des critiques qui ne sont pas réservées au Ranger mais aussi valables pour les autres pick-up du marché. En termes de confort, le Ranger s’en sort plutôt bien, même si les sièges manquent de maintien et que l’on ressent les déformations de la route en raison de l’essieu rigide.
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