2. Hyundai Kona Electric restylé (2021) - Sur route : une vraie polyvalence
Comme c’était le cas avant le restyling, le Kona Electric est disponible en deux versions. La première est pourvue d’une batterie de 39 kWh avec un moteur de 136 ch et revendique une autonomie de 305 km. La seconde est dotée d’une batterie de 64 kWh avec un moteur de 204 ch et une autonomie de 484 km.
Pour cet essai, nous avons choisi la version la plus puissante, qui représente aussi celle qui est plus écoulée avec 2/3 des ventes. Avec les caractéristiques précédemment évoquées, le Kona dispose d’une vraie polyvalence. Grâce à sa « grosse « batterie », le SUV rassure les clients. Le risque de la panne sèche réduit fortement, ce qui constitue un argument important lors de la phase d’achat. À l’usage, le moteur de 206 ch permet au Kona de s’aventurer sur toutes les types de réseau routier que ce soit de la ville, du péri-urbain et même de l’autoroute puisque sa vitesse maximale est limitée à 167 km/h. Les accélérations et les reprises sont toniques avec un 0 à 100 km/h abattu en 7,8 s. Pour s’adapter à vos différentes humeurs, mais aussi à toutes les situations, trois modes de fonctionnement sont disponibles (Eco, normal et Sport), qui jouent sur plusieurs critères comme la disponibilité du couple et la régénération.
Concernant la consommation, nous avons enregistré une moyenne de 15,8 kWh/100 km soit une autonomie de 400 km. Une excellence performance vu les conditions météorologiques de notre essai qui s’est déroulé par des températures négatives ou proches des 0°. Sur voies rapides, la consommation se situe plutôt aux environs des 20 kWh/100 km, ce qui est très correct.
Pour la recharge, comptez entre 28 heures sur une prise domestique et 47 minutes sur une prise 100 kW. Il vous faudra 9 h 15 sur une borne 7,2 kW. Enfin pour préserver de l'autonomie, le Kona est équipé d’un système de régénération des batteries par l’intermédiaire de palettes implantées derrière le volant permettant de choisir entre trois modes de récupération dont le dernier peut presque arrêter le véhicule, mais entraîne des décélérations assez fortes.
Sur route, le Kona se révèle plaisant avec un excellent maintien de caisse, un confort probant et un certain dynamisme dû notamment à une direction agréable et bien calibrée. Il faut tout de même reconnaître qu’il s’avère moins tonique et agile qu’un Peugeot 2008, mais le bilan sur route est largement positif. Dommage que certaines assistances à la conduite comme l’aide au maintien dans la voie soient si intrusives.
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