2. Mazda CX-30 - Sur la route : un sacré châssis

Au lancement, la gamme se composera de deux motorisations : un 2.0 essence de 122 ch (testé lors d’une première prise en main) associé à la désactivation des cylindres et à une hybridation légère ainsi qu’un 4 cylindres diesel de 116 ch. La révolution interviendra à l’automne avec l’arrivée d’un moteur innovant, un 2.0 essence de 180 ch doté d’un système d’allumage inédit qui promet l’agrément d’un moteur essence et la consommation et les émissions d’un diesel. Il pourra s’armer d’une transmission intégrale et profiter au choix d’une boîte mécanique ou automatique. En attendant l’arrivée du 2.0 SkyActiv-X, c’est au volant du 1.8 diesel de 116 ch que nous avons réalisé cet essai sur les routes de Gérone, au nord-ouest de Barcelone.

Malgré de grandes qualités comme la sobriété (6,1 l/100 km, moyenne relevée sur un parcours vallonné) et un silence de fonctionnement très appréciable, ce 4 cylindres s’avère trop juste pour mettre en lumière les qualités dynamiques du CX-30. Les accélérations sont courtes et les relances poussives même en jouant sur les rapports de la très ludique boîte de vitesses mécanique à faibles débattements. Ce moteur manque de coffre ;c’est dommage car le CX-30 est un SUV plaisant à conduire. Il est agile, grâce à une direction franche, un train avant plein de mordant et un roulis très bien contenu. Le japonais est ferme mais jamais inconfortable.

Notez que cette version diesel ne rejette que 116 g de CO2/km (selon la taille des jantes) et échappe au malus écologique. En prime, elle est éligible à la prime à la conversion. Ce Skyactiv-D n’utilise pas de système SCR, ce qui permet d’économiser quelques euros tout au long de l’année puisqu’il ne nécessite pas d’additif (Adblue), contrairement à la concurrence. Enfin, il est aussi compatible avec une boîte automatique.

Le CX-30 s’arme en parallèle d’une batterie d’assistances à la conduite comme une caméra qui détecte le moindre signe d’endormissement du conducteur et prend la main en cas de défaillance ou encore des radars latéraux qui surveillent les abords du véhicule dans les intersections. Il peut même recevoir un système de conduite autonome de niveau 2 qui permet de lâcher les commandes dans le trafic.