2. Skoda Octavia (2020)- Sur la route : le confort plus que le sport
Sous cette nouvelle robe, la Skoda se devait d’arborer des dessous renouvelés. C’est chose faite puisque la 4 octavia bénéficie de la nouvelle plateforme de la Volkswagen Golf 8, une version améliorée de la MQB logiquement baptisée Evo. Résultat : un confort en hausse auquel s’ajoute (en option) un amortissement piloté. Sous le capot, les moteurs sont eux aussi empruntés à la banque d’organe du groupe VW. En l’occurrence, au moment du lancement en septembre, le bon vieux TDI diesel de 150ch, best-seller absolu du groupe VW auquel aucune marque n'a échappé. On le retrouve sur les Seat Leon ou Ateca, sur les VW Golf ou Tiguan, et sur l’Audi A3 et Q3, entre autres. Difficile de lui reprocher grand-chose à ce bon vieux 2 l, si ce n'est une montée dans les tours un peu laborieuse.
Mais son propos n'est pas de transformer l'auto qu'il équipe en dragster. Surtout pas cette Octavia. Ses concepteurs ont décidé qu'elle sera dédiée au confort et elle le restera. On a beau s'agiter, pianoter sur les touches du mode de conduite et appuyer sur "sport", il n'en résultera qu'une légère sécheresse des suspensions, et une réponse plus rapide de l'accélérateur. De là à parler de sportivité, c'est un pas que personne ne franchira avant l'arrivée, dans quelques mois de la version RS. Cette Skoda est bel et bien née avec une vocation de tapis volant et nos lombaires l'en remercient. Même si, dans les enchaînements rapides, elle a tendance à se déhancher un peu plus que de mesure. Pas de danger pour autant : les quatre roues assurent leur office, et l'auto s'accroche à la route, malgré ces mouvements de caisse.
Côté boite, la version testée est équipée d'un autre best-seller de la maison VW : la DSG en version sept rapports. Elle aussi brille par sa confortable honnêteté. Il est inutile de s'acharner sur ses palettes au volant pour en tirer autre chose qu'un calcul précis du bon rapport : celui qui privilégie une consommation raisonnable plutôt qu'une accélération déraisonnable. Elle bénéficie du système Shift by Wire qui lui permet de mesurer plus précisément encore le rapport à passer, et le moment de l'enclencher. Avec moins de 5 l/100 km en conduite autoroutière et un petit litre de plus en ville ou à la campagne, elle est aussi convaincante que sur les multiples autos du groupe ou elle est installée.
Mais une Skoda ne s'apprécie pas seulement du point de vue du conducteur, mais de celui des passagers. Ces derniers sont toujours aussi bien traités, et même mieux qu'avant. Depuis la vaste banquette arrière, ils disposent de leurs propres prises USB et d'un réglage de la clim. En sortant, par temps de pluie, ils pourront disposer du parapluie qu'ils auront rangé dans le compartiment prévu à cet effet. Un petit plus de la maison Skoda en usage depuis plusieurs années, tout comme le grattoir à givre caché dans la trappe à essence. Enfin, conducteur comme passagers auront pris soin de ranger leurs bagages dans la gigantesque malle de 600 l accessible grâce au hayon. Évidemment, les adeptes du toujours plus choisiront le break (appelé Combi en République tchèque), mais ne sera que coquetterie, puisque ce dernier ne dispose que de 40 petits litres supplémentaires, soit l'équivalent d'une grosse boîte à gants.
Photos (22)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération