2. Sur la route - un confort surprenant
Le Skoda Yéti était connu pour la fermeté de ses suspensions, suffisante pour lui donner un dynamisme satisfaisant sans pour autant être trop sèches. Avec des jantes de 18 pouces montées sur notre modèle d'essai, une finition Style, sur le réseau routier sicilien extrêmement chaotique sorti des autoroutes, nous redoutions donc le pire à bord du Karoq. Mais il n'en est rien, bien au contraire. Il règne à bord une atmosphère parfaitement sereine apportée par un silence de fonctionnement totale et un confort remarquable : toutes les (nombreuses) imperfections de la route sont digérées sans être répercutées dans l'habitacle. Évidemment, la combinaison de la souplesse de l'amortissement avec cette silhouette se traduit en retour par une notable prise d'angle dans les courbes, mais cela reste tout à fait maîtrisé et la direction réactive parvient même à offrir un certain plaisir de conduite.
Notre modèle d'essai était équipé du trois cylindres 1.0 TSI développant 116 ch de 5 000 à 5 500 tr/min et 200 Nm de 2 000 à 3 500 tr/min, associé ici à la boîte de vitesses à double embrayage DSG7 à sept rapports. Avec 1 286 kg annoncés sur la balance, le Karoq fait preuve d'une belle réactivité, avec un 0 à 100 km/h réalisé en 10,7 s, la transmission se chargeant de plus de garder le petit trois pattes dans sa zone de couple maxi pour offrir des reprises satisfaisantes et de conserver les plus hauts rapports à vitesse stabilisée pour parvenir à la consommation moyenne des plus raisonnables de 7 l/100 km constatée au terme de notre essai. On approche par contre des limites physiques de ce que peut faire ce moteur si l'on a pour habitude de garnir la banquette arrière de passagers ou le grand coffre de bagages, et nous conseillons sans aucun doute de se tourner plutôt vers le nouveau 1.5 TSI, facturé 2 000 € de plus à finition identique, à peine plus gourmand mais bien plus performant.
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