2. Sur la route - Une homogénéité mécanique totale
Eh oui, toujours pas de downsizing chez Mazda, donc pas de trois cylindres ni de turbo, juste un bon gros 4 cylindres atmosphérique de deux litres de cylindrée sur notre modèle d'essai, mais attention, tout ce qu'il y a de plus moderne, avec son taux de compression de 13,0 :1, sa désactivation des cylindres et son hybridation légère. Certes, ses 61 ch/l prêteraient aujourd'hui presque à rire et c'est loin d'être un foudre de guerre avec 122 ch et 213 Nm, mais sa force se trouve ailleurs, dans sa nature même en fait. C'est en effet une mécanique très agréable, ronde et pleine à tous les régimes, silencieuse et équilibrée, avec au final un agrément que seul un moteur sans assistance respiratoire et avec un nombre de cylindres pair peut offrir. Elle est de plus parfaitement secondée par la boîte de vitesses mécanique à six rapports au maniement, que ce soit au niveau de la course ou de la précision, absolument exquis, dans la grande tradition de Mazda. L'ensemble a de plus un appétit tout à fait mesuré, avec 6,1 l/100 km de moyenne au terme de notre essai : vous ne ferez pas mieux dans les mêmes conditions avec un 1.0 TSI de 115 ch de chez Volkswagen.
Question châssis, c'est le carton plein pour les amateurs de conduite : la direction se montre précise et informative, la motricité est sans défaut et les suspensions offrent agilité et maintien sans pour autant sacrifier le confort même si, comme pour toutes les voitures à suspensions fixes, opter pour des jantes de 16 pouces offre un moelleux supplémentaire appréciable face aux 18 pouces. Est-ce que l'on a hâte d'avoir 60 ch de plus sous la pédale de droite avec le moteur Skyactiv-X ? C'est certain. La position de conduite est sinon ce que l'on fait de mieux dans la catégorie, avec des réglages amples, que ce soit pour le siège ou la colonne de direction, qui satisferont tous les profils de conducteur. L'habitacle pour sa part est un véritable cocon parfaitement étanche aux bruits extérieurs.
Au final, Mazda comme Honda donne toujours ce sentiment d’homogénéité mécanique totale où l'on sent que le moins de concessions possibles a été fait pour que tout, moteur, boîte, direction ou suspensions, fonctionne parfaitement ensemble. Et c’est là sûrement la force des marques qui n’ont à partager ni mécaniques ni plateformes.
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