2. Sur route : à l'aise partout
C’est surtout à la conduite que le XV se démarque de la concurrence. Contrairement à ses concurrents traditionnels que sont le Nissan Qashqaï ou le Volkswagen Tiguan, le japonais propose de vraies aptitudes en tout-terrain. Principalement grâce à son excellente et performante transmission intégrale qui l’emmène absolument partout. Neige, glace, ornière, croisement de pont, passage de gué, il s’acquitte des contraintes extrêmes à la manière d’un vrai baroudeur de type Wrangler ou Defender. Sa seule limite ? Ses angles d’attaque, ventraux et de fuite, moins importants que ceux d’un 4x4 pur et dur.
Le système de contrôle de la transmission dose parfaitement le couple sur les roues qui ont le plus de grip pour apporter davantage de motricité. Ainsi, le XV, s’il est chaussé des pneumatiques adéquates, s’adapte à toutes les conditions telles que la boue bien grasse, la neige ou les routes gelées. L’aide à la conduite X-Mode est opérationnelle sous les 40 km/h. Elle cible son action sur les freins, la gestion de la boîte et celle du moteur. Lorsqu’une embûche se présente, il suffit d’enclencher ce mode et le XV s’occupe de tout.
Sur route, le japonais progresse également. Le châssis inédit plus rigide de 70%, améliore le comportement routier et notamment la maîtrise du roulis grâce à un nouvel emplacement des barres stabilisatrices. Le XV n’en devient pas pour autant une référence sur l’asphalte, notamment avec cette direction qui manque de précision et de ressenti, mais son amortissement nous a particulièrement convaincus. Le calibrage plutôt souple permet au XV d’encaisser les gros chocs sans que jamais le conducteur ne se doute de quelque chose et garantir ainsi un excellent niveau de confort. Un confort aussi physique qu’auditif puisque l’insonorisation aussi a subi quelques améliorations. En prime d’être polyvalent, le XV est un excellent voyageur.
Notre test sur les routes enneigées de Lettonie nous a permis d’apprécier l’expérience de conduite aux manettes d’un « Boxer ». Le 4 cylindres à plat, essayé ici dans sa version 2.0 156 ch, présente un agrément et un punch certains pour fournir au XV toutes les ressources nécessaires. Malheureusement, pour exploiter ces ressources, il faudra impérativement passer par une boîte CVT dénommée Lineartronic qui n’aime vraiment pas être chahutée. L’expérience « Boxer » est aussi d’ordre financier puisque cette version, en sus de subir un malus de plus de 3 000 € en France affiche un appétit à la pompe prononcé qui tourne aux environs de 9 l/100 km de moyenne.
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