2. Sur route : le confort avant le sport

Le style agressif et musclé avantage et dessert à la fois le RC car en le regardant, on s’attend à des performances de vraie sportive. Dans la réalité, le caractère du RC est bien moins bouillonnant que sa plastique.

Quelques chiffres (0 à 100 km/h en 8,6 s et V-Max de 190 km/h) viennent confirmer notre déception. La voiture est lourde (1 695 kg) et la motorisation hybride, malgré toute sa bonne volonté, reste anémique. Pire, elle traîne à la patte un boulet qui s’appelle CVT (boîte à variation continue) et qui mouline désagréablement lorsqu'on sollicite franchement la mécanique. Au final, les sensations sont très en-dessous de l’attente suscitée.

C’est davantage comme un véhicule hybride « classique » qu’il faut approcher ce RC. Le silence de fonctionnement, notamment en mode 100% électrique, la souplesse et le confort (suspension  active) en font une machine à rouler. Qui plus est « économique » avec sa consommation modérée (9 l/ 100 km relevés sur un test exclusivement réalisé en montagne) et son bonus écologique de 750 € (rejets de CO2 de 108 à 116 g/km, suivant la taille des jantes).

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Du châssis, il faudra retenir l’étonnant confort qui en ressort. La japonaise amortit extrêmement efficacement les imperfections tout en maîtrisant les mouvements de caisse, ce qui rend les trajets très agréables à allure normale. Le silence de fonctionnement en mode 100% électrique et le rayon de braquage court contribuent à renforcer l’agrément en usage urbain, alors qu’au dehors des remparts, la grande diversité d’aide à la conduite veillera à remettre très vite cette propulsion sur les rails. De manière générale, cette RC se conduit comme un coupé GT et non comme une voiture de sport. Si vous êtes prévenus, vous ne serez pas déçus.