2. Sur route : le dynamisme en progrès
Toutes les motorisations proposées sur le marché français bénéficient d’une hybridation légère permettant d’abaisser la consommation et surtout de passer les normes de CO2. Cette technologie appelée « MHEV » permet de couper tout simplement le moteur, si les conditions sont réunies, avec une fonction roues libres entre 55 et 160 km/h. Le bloc thermique est épaulé alors par un alterno-démarreur et une batterie de 12 kW, permettant ainsi de couper le moteur lorsqu'il n'est pas sollicité ou lorsque la vitesse est inférieure à 22 km/h (fonction Stop&Start).
L'ensemble des moteurs de l'A6 bénéficie d'une hybridation légère.
Au lancement, la gamme A6 se composera de quatre motorisations dont trois diesels (V6 3.0 TDi 286 ch et 231 ch et 2.0 TDi 204 ch, encore très sollicités par les professionnels qui représentent la majorité de la clientèle. L’essence est représentée par un V6 3.0 TFSI à de 340 ch. Les deux V6 TDI sont associés à une boîte automatique à 8 rapports tandis que les deux autres mécaniques s'accompagnent d'une transmission S-Tronic à 7 rapports. Une version hybride rechargeable sera proposée ultérieurement mais rien n’est encore confirmé.
C’est au volant d’un V6 TDi de 286 ch que nous avons réalisé cet essai sur les routes sinueuses de la vallée du Douro (Portugal). Généreux en couple (620 Nm) et plutôt plaisant à l’oreille, il compense le poids de l’allemande pour offrir des accélérations solides mais feutrées qui restent en cohérence avec le standing de la voiture. Ce cœur plein de ressources est parfaitement géré par la boîte Tiptronic 8 qui égrène les rapports avec une grande facilité. Cette nouvelle A6 est l’outil parfait pour avaler les kilomètres sans fatigue, sans stress et surtout sans s’arrêter trop souvent à la pompe pour faire le plein puisque nous aurons consommé une moyenne de 8 l/100 km durant notre essai. Le sélecteur de conduite apporte du confort ou de la sportivité selon le mode sélectionné et pour palper les bénéfices en matière de dynamisme revendiqués par Audi, il faudra cocher l’option 4 roues directrices.
Ce système déjà connu renforce l’agilité à basse vitesse et la stabilité à haute vitesse. Si son implantation sur l’A8 était pratiquement imperceptible, sur l’A6 avec son empattement plus court, le gain est palpable. La routière s’acquitte plus facilement des virages serrés et circule avec plus d’aisance dans le trafic urbain. Toutes les motorisations, hormis le 2.0 TDi 204 ch, sont équipées d’une transmission intégrale et certaines versions bénéficient du système Ultra qui passe automatiquement en mode propulsion lorsque les conditions le permettent pour économiser du carburant.
Motricité exemplaires, agilité renforcée, la nouvelle A6 progresse sur tous les fronts et aussi celui du confort avec une offre exclusive de 4 systèmes de suspensions. Le client peut désormais choisir entre une suspension à ressorts acier traditionnelle, une suspension sportive (S-Line), un amortissement piloté et une suspension pneumatique avec amortissement contrôlé. En revanche, elle n’a pas le droit au système perfectionné de l’A8 qui lit la route et anticipe. Notre version d’essai équipée de la suspension pneumatique (option) offre un niveau de confort exceptionnel. C’est l’outil idéal pour tailler la route et avaler les kilomètres, additionné à une insonorisation de l’habitacle très soignée.
Audi a renforcé les aides à la conduite avec notamment un système de conduite autonome de niveau 3, qui accélère, freine et gère le maintien dans la voix. L’A6 fait désormais pratiquement tout, toute seule, comme se stationner par exemple. Comme sur l’A8, le conducteur peut sortir de la voiture avant d’activer et de surveiller le processus à l’aide de l’application dédiée sur son smartphone.
Photos (26)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération