2. Sur route : ligne droite de préférence
À son lancement, la Série 6 GT ne sera animée que par des motorisations puissantes. Ainsi, en essence deux moteurs seront disponibles : le 30i (258 ch) et le 40i (340 ch) et deux diesels : le 30d (265 ch) et le 40d (320 ch). Toutes ces motorisations sont associées à l’excellente boîte automatique ZF à 8 rapports.
Pour ce premier essai, nous avons choisi le diesel qui devrait représenter la majorité des ventes à savoir le 30d. Bien connu, car équipant d’autres modèles de la marque, le 30d se révèle toujours aussi agréable à mener avec du couple à revendre. Avec ses 620 Nm, il n’est jamais pris au dépourvu et ses accélérations sont dignes d’une sportive avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,1s. Correspondant parfaitement à la vocation de grande routière de la Série 6 GT, ce moteur fait preuve d’une énorme polyvalence. Pas de surprise pour la consommation avec une moyenne enregistrée de 10 l/100 km lors de notre essai.
Si le 30d ne nous a pas une nouvelle fois déçus, nous n’en dirons pas de même du comportement de cette Série 6 GT. Mais commençons avant tout par son indéniable point fort : le confort. Il est tout simplement bluffant. Digne d’une limousine, la Série 6 GT filtre extrêmement bien toutes les irrégularités de la route, même quand elle est chaussée de roues de 20 pouces de notre modèle d’essai. Tout juste impressionnant, surtout quand on connaît la piètre qualité des routes corses. Malgré ses qualités, ses suspensions n’égalent tout de même pas celles pneumatiques de la Mercedes Classe S quand elles sont couplées au dispositif Magic Body Control.
Si la Série 6 GT se montre extrêmement confortable, cela a malheureusement des conséquences sur le dynamisme de la voiture. Malgré une perte de 150 kg grâce à l’usage d’aluminium et de magnésium, la berline de BMW s'avère particulièrement lourde avec pas moins de 1 900 kg sur la balance. Si les grands virages ne lui font pas peur, on n’en dira pas de même des enchaînements de petits virages qui l’ont vraiment mise à mal avec de forts mouvements de caisse lors des changements d’appui. À mille lieues de la Série 5 qui fait preuve d’une agilité nettement meilleure. En clair, la Série 6 GT est faite pour dévorer des kilomètres à condition que ceux-ci soient de préférence en ligne droite.
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