2. Sur route : pas de changement majeur

Au-delà des modifications esthétiques, cette version Fiesta Active se différencie également par quelques particularités d’ordre mécanique. Ainsi, elle bénéficie d’une garde au sol rehaussée de 10 mm mais également d’une position plus élevée de 18 mm. On aurait pu craindre que cela ait des répercussions sur le comportement. Heureusement ces changements n’ont aucune conséquence : pas de mouvement de caisse supplémentaire grâce à l'adoption de butées de suspensions hydrauliques, un peu à la manière de celles apparues sur la dernière Citroën C4 Cactus. Même si ces transformations entraînent une augmentation du poids d’environ 80 kg, elle n’en demeure pas plaisante à conduire. Le docette Fiesta Active étonne par sa monte pneumatique - Michelin Super Sport 4 habituellement réservée à des modèles sportifs - qui assure comme on peut s’en douter une excellente adhérence. L’Active semble rivée à la route… Finalement, le seul regret porte sur l’amortissement un peu trop ferme à notre goût, mais la vivacité est toujours au rendez-vous.

Cette Fiesta Active propose un grand choix de motorisations avec pas moins de six propositions : quatre déclinaisons de l’excellent 1.0 Ecoboost (85 ch, 100, 125 et 140 ch) en essence et deux du 1.5 TDCi (85 et 120 ch) en diesel. Pour ce premier essai, place au plus puissant essence, l’Ecoboost 140 ch. Déjà testé avec la finition ST-Line, ce trois cylindres ne manque pas de vitalité avec des montées de régime franches, malgré un creux entre 2 500 et 3 000 tr/min, qui oblige à jouer de la boîte de vitesses mais donne surtout l’impression de ne pas avoir toute la puissance ni le couple annoncés. La bonne nouvelle provient de la consommation. En conduite énergique, nous avons enregistré une moyenne de 7,8l/100 km, ce qui signifie qu’il est clairement possible de descendre sans aucun problème aux environs de 6-6,5 l/100 km lors d’une utilisation plus traditionnelle.