Entre voitures connectées de plus en plus présentes et automobiles autonomes dont on parle beaucoup mais qui ne sont pas encore opérationnelles, la confusion est de plus en plus fréquente. D’autant plus que l’avènement sans cesse promis des secondes pousse parfois les fabricants des premières à utiliser des termes séduisant le chaland et positionnant la marque comme leader des modèles de demain. Certes, mais cela peut conduire à des accidents et à des enquêtes parce que les personnes au volant oublient qu’elles sont toujours des conducteurs. Exemple avec ce fait routier aux États-Unis qui concerne Tesla et son dispositif, décidément mal nommé, « Autopilot ».
De l'autre côté de l'Atlantique, un véhicule avec trois personnes à bord a plongé dans un lac. Le conducteur a expliqué avoir suivi les informations du GPS.
PSA fera un retour aux Etats-Unis en tant que constructeur à partir de 2026. Le groupe français avance petit à petit, avec, pour le moment, le choix du lieu du futur siège américain. La localisation serait désormais arrêtée : ce sera à Atlanta, en Géorgie.
Le Semi de chez Tesla promet de ne pas faire les choses à demi puisque le camion électrique veut tout simplement révolutionner le monde des transports de marchandises sur route. À batteries, potentiellement autonome, il n’était pourtant jusque-là qu’aperçu que sur des clichés furtifs tandis que ses bons de commande peuvent être remplis. Mais voici qu’il a été surpris dans la rue.
Electrification, voiture autonome, relance d'Opel et retour aux Etats-Unis: le patron de PSA Carlos Tavares s'est exprimé sur la stratégie du groupe dans les dix ans à venir.
Après avoir percuté un terre-plein à vive allure, le conducteur d'une voiture est allé s'encastrer dans un immeuble. Mais au premier étage !
Au salon CES de Las Vegas, l’avenir semble comme appartenir déjà au passé. On nous parle de véhicules autonomes et de propulsion électrique, mais il faut croire qu’une autre étape est déjà en cours de jalonnement. Car tout ce dont on parle reste encore sur le plancher des vaches. Uber, lui, prend un peu de hauteur et nous promet le septième ciel en nous faisant prendre l’air. Voici la navette volante, un taxi qui sets le fruit d’une collaboration avec Bell Helicopter.
Il n’y a pas que les pays émergents qui attirent les constructeurs automobiles. Être une nation déjà industrialisée, ce n’est pas être condamnée à l’obsolescence programmée. La preuve avec les États-Unis qui se remettent du traumatisme du déclin d’une ville de Detroit autrefois toute puissante dans le monde des voitures. Celui-ci prend racine ailleurs et notamment dans un Sud-Est qui se donne les moyens de séduire. Et qui, en plus, à une approche particulière du domaine social puisque les syndicats, jugés « néfastes » pour la prospérité par les responsables politiques, sont quasiment absents. Mazda et Toyota, comme d’autres, l’ont bien compris…
Alfa Romeo jubile en regardant ses chiffres de vente aux États-Unis. Parti du groupe Fiat Chrysler Automobiles, le blason au biscione est revenu dans la contrée de l’Oncle Sam en 2016 avec de solides espoirs. Un risque qui s’est avéré payant puisque la marque italienne annonce fièrement avoir écoulé 12 031 véhicules. Une performance à rapprocher au précédent record dans le Nouveau Monde qui remontait à 1986 avec 8 021 voitures écoulées. Tout ça avec deux modèles, dont un arrivé au milieu de 2017 alors qu’en 2016, seulement 528 voitures avaient trouvé preneur !
Si Volkswagen se prépare à se réjouir de l’annonce de ses résultats 2017 qui vont, selon toute vraisemblance, lui permettre de garder son statut de leader mondial du monde automobile, ce n’est pas pour autant que la vie s’y écoule comme sur un long fleuve tranquille. De l’autre côté de l’océan Atlantique, on relève même certains remous et des courants contraires. Les conséquences d’un « Dieselgate » qui reste l’épine dans le pied du colosse de Wolfsburg…