L'OTC (organisme technique central) vient de livrer son étude annuelle sur le contrôle technique en France. Plus de 25 millions de contrôles ont été faits en 2017, et les chiffres qui en ressortent sont intéressants : les défauts sont souvent liés aux trains roulants et à l'éclairage, et le parc auto français continue de vieillir.
Dans un reportage de M6, on voit Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la Sécurité Routière, descendre d'une voiture arrêtée sur une piste cyclable. Il s'est excusé sur les réseaux sociaux.
Nous avons eu la neige qui gelé le trafic routier, puis les agriculteurs ont pris le relais pour perturber le sillon de la circulation. Depuis ce matin, dans certaines agglomérations et autour des aéroports, c’est au tour des chauffeurs VTC d’arrêter la course du trajet d’un automobiliste lambda dont la vie n’est décidément pas un long fleuve tranquille.
Le département de la Corrèze va demander une dérogation au Premier Ministre pour expérimenter sur son réseau structurant la limitation à 90 km/h quand le reste de la France passera à 80 km/h.
Se faire arrêter par les gendarmes n’est jamais de bon augure, mais en Dordogne, ce sera un vrai plaisir. Et pour cause : l’interception aura pour but de vous féliciter et de repartir avec un bon d’essence de 50 euros. Une initiative conjointe de la gendarmerie de la préfecture et de France Bleu Périgord, qui se sont dits qu’il n’y avait pas que la sanction dans la sécurité routière.
Décidément, circuler dans notre verte contrée n’est chose aisée ces derniers jours. Après le manteau blanc de la semaine dernière qui a fortement perturbé le trafic et l’économie, au point que les routiers ont dans l’idée de réclamer des indemnités pour compenser pertes et retards, voilà que ce sont maintenant les tracteurs d’agriculteurs en colères qui congestionnent les flux. Et pas qu’un peu.
La neige est donc tombée la semaine dernière et contrairement à l’adage, sa chute n’a pas été silencieuse. Elle a même fait un tel bruit que son écho risque de se prolonger encore les jours prochains. La faute aux restrictions de circulations des poids lourds dont la coordination des décisions dans chaque département aurait créé des situations ingérables pour les routiers. Retards dans les livraisons, denrées perdues, la Fédération nationale des transporteurs routiers a fait ses comptes et envoie la facture à l’État : 60 millions d'euros par jour. Une indemnisation est demandée. Voilà qui fait cher le flocon.
Autrefois, on voulait une voiture en faisant une effraction. Avec l’avènement de l’électronique, on a cru dans un premier temps que le moment de la sécurité absolue était venu. Tout faux, et c’est même le contraire. Au point qu’un nouveau type de mode opératoire a fait florès : le « mouse-jacking ». Un piratage électronique qui pose d’autant plus question qu’il inquiète sur certains professionnels, complices quand ils ne sont pas auteurs. Dernier exemple en date, dans le Gard.
La sortie médiatique cette semaine du préfet des Pyrénées-Atlantiques nous ramène sur un sujet qui fait débat : les séniors sont ils une catégorie à risque au volant ? Certains chiffres tendent à montrer qu'ils sont presque aussi présents et responsables des accidents que les jeunes. Mais c'est à prendre avec des pincettes.
Un groupe de travail a été mis en place au Sénat pour évaluer "l'utilité et l'efficacité" des mesures annoncées par le gouvernement en matière de sécurité routière, notamment la baisse de la limitation de vitesse sur les départementales. Il demande la suspension de la décision dans l'attente de ses conclusions.