Le terrible scandale des airbags de l’enseigne japonaise Takata aujourd’hui consumée par cette affaire continue à produire ses effets. Les consommateurs grugés et mis en danger par un dispositif qui a fait une vingtaine de morts près de 300 blessés dans le monde continuent à faire valoir leur droit là où des législations les protègent encore. Si ce n’est pas le cas de l’Europe, c’est celui des États-Unis où un recours collectif devant les tribunaux vient de faire plier le constructeur Ford.
Pour les concessionnaires automobiles de la région, c’était la terreur de l’Ouest. Il faut dire que lui prêter une voiture à l’essai, c’était se transformer en victime d’un vol. Durant dix mois, cet homme de 32 ans a ainsi dérobé seize véhicules. Mais pas que… Puisqu’il est aussi poursuivi pour quatre-vingt-quatre autres affaires de vol, d’escroquerie et délits.
Les couacs liés à la dématérialisation des démarches pour les permis de conduire touchent des conducteurs qui doivent récupérer leur permis après une suspension. L'un d'eux attend le sien depuis six mois et a fait condamner l'État.
Au Royaume-Uni, un fabricant de caméras a lancé une plateforme assez spéciale : elle permet aux automobilistes qui ont des "dashcam", ces caméras embarquées, de poster leurs vidéos en cas d'incident pour que la police les analyse.
Le Dieselgate n'en finit plus d'agiter l'actualité judiciaire outre-Rhin : après l'arrestation la semaine dernière de Rupert Stadler, PDG d'Audi, c'est l'ancien responsable du développement des moteurs de la marque qui a, lui, été libéré cette semaine après 9 mois de détention.
L'affaire avait été révélée en avril dernier alors que ce propriétaire de Renault Espace V portait son cas en justice pour vice caché. Le constructeur a finalement gagné son procès, le juge ayant estimé que le plaignant n'avait pas vraiment su dire clairement si le moteur était coupé au moment de quitter l'auto.
Il semblerait que cela chauffe pour le groupe Daimler dont la marque Mercedes est dans l’œil du cyclone de l’administration allemande. La KBA, l'autorité de tutelle du secteur automobile d’outre-Rhin fait pâlir l’éclat du constructeur à l’étoile en le soupçonnant de manipulations sur ses moteurs diesels. Pour le moment, c’est le modèle Vito dans sa version diesel qui est ciblé, mais l’affaire pourrait être bien plus grave. D’ailleurs, le président du directoire Dieter Zetsche est convoqué au ministère des Transports.
Une succession qui crée de vives tensions familiales, des voitures de haute valeur, dont une relevant carrément de l’exception, les ingrédients nous suggèrent un fait divers en cours et qui concerne les survivants d’une légende du rock et de la chanson française disparue. Et pourtant non. Nous sommes loin de la vie parisienne et de la lumière des projecteurs, puisque nous voilà en Creuse et dans un tribunal de Guéret qui va devoir trancher sur une collection valant des millions d’euros.
Les logiciels truqueurs qui rendent les moteurs diesels plus vertueux qu’ils ne le sont vraiment au regard des normes antipollution sont un phénomène qui nous est familier depuis 2015. Une popularité due à Volkswagen qui, depuis, se perd en procédures, amendes et indemnités à travers le monde, sans compter le rappel de millions de ses véhicules pour mise en conformité. Un spectre qui s’agite à présent devant le puissant groupe Daimler. Une situation qui intéresse aussi Renault…
Le dieselgate continue à polluer la vie du groupe Volkswagen. La famille VAG n’est pas épargnée par les affres de la marque dominante de Wolfsburg, ce qui se comprend aisément lorsque l’on partage la même banque de données mécanique. Cette fois, c’est le seigneur des anneaux Audi qui est visé par la déchéance. Le blason d’Ingolstadt est soupçonné d'avoir manipulé des dizaines de milliers de véhicules supplémentaires pour contourner des normes écologiques par les autorités allemandes.