Vers une alliance entre Toyota et Suzuki
C’est peut-être un conseil d’administration historique que va vivre aujourd’hui Toyota. Au terme de ce dernier, il pourrait être en effet scellé une alliance avec le compatriote Suzuki. Un rapprochement qui s’inscrit dans le mouvement de recomposition de l'industrie automobile japonaise. Car cette alliance attendue pourrait ensuite conduire à un partenariat capitalistique.
La rumeur est insistante. Toyota, du haut de ses 10 millions de voitures écoulés par an, serait intéressé par une alliance avec son compatriote Suzuki qui en est à 2,8 millions d’automobiles vendues annuellement. L’objectif serait de développer les technologies et l'approvisionnement de pièces.
Suzuki est aussi un spécialiste des modèles de petite-cylindrée qui plaisent particulièrement au marché indien prometteur. En ce sens, la marque d’Hamamatsu ferait cause commune avec Daihatsu, ancré dans le même segment et déjà dans le giron de Toyota.
Mais l’alliance supposée serait plutôt destinée à prendre en compte l’arrivée de nouveaux acteurs de l'univers technologique dans la perspective de l'avènement de la conduite autonome. Les technologies d'information et l'environnement seraient les priorités.
Côté Suzuki, on est ouvert à ce type de rapprochement, surtout depuis la fin des relations avec Volkswagen en 2015. "Nous devons partager nos compétences, sinon dans la conjoncture actuelle, nous ne pourrons pas survivre", a ainsi affirmé Osamu Suzuki, le patriarche du groupe.
On rappellera que le paysage japonais de l’automobile n’a de cesse d’évoluer ces derniers temps avec, notamment, Nissan, partenaire du français Renault, qui s’est emparé de 34 % d’une Mitsubishi Motors en proie à de sérieuses difficultés depuis la révélation d’une fraude sur sa façon d’expertiser les émissions polluantes de ses modèles.
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