Le coupé A5 a droit en essence à deux moteurs à injection directe FSI, dont un tout nouveau 1.8. quatre cylindres suralimenté par turbocompresseur de 170 ch promis pour l’automne 2007. Il offrirait selon ses concepteurs dans toutes les plages de régime des accélérations et une élasticité surprenantes. On attend de voir.
Le second FSi est leV6 3.2 qui gagne ici la levée variable des soupapes « valvelift », procurant un surcroît de puissance (+ 9 ch) et une baisse de la consommation. L’Audi A5 3.2 FSI délivre 195 kW (265 ch) et un couple de 330 Nm entre 3000 et 5000 tr/mn. La version 3.2 FSI quattro avec boîte mécanique à six rapports atteint les 100 km/h D.A. en 6,1 secondes. La vitesse maximale est ramenée à 250 km/h par le limiteur.
La deuxième version disponible avec le 3.2 FSI se passe de la transmission quattro et adopte une CVT multitronic à mode tout automatique ou à mode manuel avec 8 rapports préprogrammés plutôt convaincante. Pas de vrai BVA au programme. Dans les deux cas, on a affaire à une motorisation assez plaisante et pas trop gloutonne (13 à 15 l/100 sur nos brefs galops d’essais), mais auquel le BMW 3 litres en ligne de 372 ch n’a rien à envier.
En l’absence au lancement du modèle du 2.0 TDi 170 ch, l’A5 démarre pour l’instant en Diesel avec le 2.7 litres de 190 ch qui est pratiquement le 3 litres en réduction. Disponible uniquement en traction et multitronic, le 2.7 TDi réduit ses chances de capter une large part de la clientèle.
Le 3.0 TDi 240 ch reste une des références de la catégorie, et son couple maxi passe de 450 Nm à 500 Nm. Silencieux, performant (0 à 100 km/h annoncé en 5,9 secondes !), il se montre presque aussi sobre que le 2.7 (entre 9 et 10 l/100 généralement). Uniquement associée à la transmission Quattro et à une boîte manuelle à six rapports agréable à manier, cette version pâtira sans doute de l’absence de choix, notamment en raison de l’absence de boîte automatique là encore… Ces deux versions diesel équipées de série de filtres à particules répondent déjà aux exigences de dépollution de la future norme Euro 5.
V8 FSi pour la S5
Le huit cylindres de l’Audi S5 est le même que celui des Audi RS4 et R8, mais dégonflé de 66 chevaux pour convenir à la vocation Grand Tourisme du modèle. Il en reste suffisamment pour tenir tête à l’excellent bouilleur double turbo et injection directe de la 335 Ci . Le V8 FSi développe ici une puissance de 260 kW (354 ch) à 7000 tr/mn. La courbe de couple présente un large plateau avec 440 Nm dès les 3500 tr/mn et 85 pour cent de ce couple maximal sont disponibles dès 2000 tr/mn. Limitée électroniquement à 250 km/h, la S5 dotée uniquement d’une boîte manuelle presque parfaite si ce n’est un première trop courte pour pouvoir négocier les épingles (et la DSG pour les moteurs longitudinaux, c’est pour quand ?) passe de 0 à 100 km/h en 5,1 secondes, le 1000 m en moins de 25 secondes et la barre des 200 km/h en moins de 20 secondes. Bref, çà cause, le tout enveloppé dans une belle onctuosité. Seul hic, c’est la consommation qui a grimpé à près de 25 l/100 lors de notre essai, sans le moindre souci d’économie il est vrai. Dans ce cas, il ne faut espérer une autonomie de 300 kilomètres entre deux pleins. Une vraie sportivo-GT qui pourrait bien représenter aux yeux de nombreux sybarites le bon compromis entre une 335 Ci et une M3. Pour faire face à cette dernière, si Audi n’annonce pas encore de RS5, il serait étonnant qu’il s’en prive d’ici un à trois ans.
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