Le coupé A5 étrenne une nouvelle plateforme qui sera reprise en 2008 par la future A4. Voilà qui explique que les dimensions soient en tous points supérieures à l’A4 actuelle. A 4,63 mètres, la longueur se situe entre ses deux principales concurrentes, 5 cm au dessus du Coupé BMW Série 3 et à quelques millimètres en dessous du Mercedes CLK. L’empattement s’allonge de pas moins de 10 centimètres par rapport à la berline A4, presque aussi important que celui du coupé BMW.
L’habitabilité ne se distingue guère de ses deux comparses, acceptable à l’arrière pour deux adultes de taille moyenne. Comme à bord de la CLK, la garde au toit ne suffit pas pour des occupants de plus de 1,80 m. L’accès aux places arrière ne nécessite pas trop de contorsions, sans être plus facile qu’ailleurs.
Le coffre dispense une contenance 455 litres, un volume légèrement au dessus de la moyenne. Le dossier de banquette rabattable en deux parties, avec déverrouillage depuis le coffre, permet de caser des objets longs. Le volet de coffre dispose d’une ouverture automatique, la fermeture reste manuelle.
La manipulation des larges portes demande moins d’énergie que les lourds ouvrants d’une 407 Coupé.
Contrairement à ses deux rivales allemandes, on ne trouve pas ici de bras télescopiques motorisés qui viennent présenter les boucles de ceintures aux occupants des confortables sièges avant.
La position de conduite à l’allemande nous a paru idéale pour tous les gabarits avec la colonne de direction réglable dans les deux sens. La présentation et la qualité des matériaux restent signée Audi, de belle facture, même si quelques plastiques moins flatteurs qu’à l’habitude font leur apparition ici et là.
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