1963 : De la fête à la tragédie
La M 63 (pour Le Mans 63) n'a encore jamais fait le moindre tour de roue lorsqu'elle prend la piste avec José Rosinski. La nouveauté donne, malgré tout entière satisfaction à l'équipe en réalisant un temps de 4'40'' (à la moyenne de 173 km/h et une vitesse maxi de 220 km/h) soit 5'' plus vite que la meilleure René Bonnet équipée d'un moteur identique. La réussite sera à nouveau au rendez-vous lors de la première sortie en course aux 1000 km du Nürburgring, où la M 63 enlèvera sa catégorie avec Rosinski-Cassner. Au Mans, les trois voitures sont engagées prennent à nouveau l'ascendant aux essais sur les René Bonnet. En course, Rosinski est le plus rapide (la voiture n° 48 est chronométrée à 232 km/h dans les Hunaudières) et à la fin de son relais, il occupe la tête du classement à l'indice de performance. Bino Heinz, le directeur du service de course de Willys (la firme brésilienne qui construit les Alpine sous licence) prend le volant à son tour et maintient la cadence. Le drame survient peu avant 20 heures, lorsqu'il découvre un gros carambolage peu avant Mulsanne. Il essaye de se faufiler, perd le contrôle de sa voiture et heurte un poteau téléphonique. L'Alpine s'embrase et le Brésilien périt dans les flammes. Dès lors, les ennuis d'embrayage qui frapperont la n° 49, puis la casse moteur de la 50 ne seront plus que des péripéties sans grande importance.
48 J. Rosinski - B. Heinz M 63-1000 (1702) Ab. 6e h. (accident)
49 R. Richard - P. Frescobaldi M 63-1000 (1701) Ab. 8e h. (embrayage) 50 B. Boyer - G. Verrier M 63-1000 (1703) Ab. 20e h.(moteur)
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